Le système de santé québécois est efficace, disent-ils ?

Rester en vie ! 

La science du médecin est de découvrir chez un patient, un mal dont tous les deux puissent vivre.

— [Albert Willemetz]

avr

21

2010

Par Suzanne Bissonnette

Le système de santé québécois est efficace. C’est ce que révèle l’enquête québécoise sur la qualité des services de lutte contre le cancer.

QUÉBEC - Au Québec, trois patients sur quatre souffrant de cancer ont obtenu leur première consultation auprès d’un médecin spécialiste moins d’un mois après avoir consulté un médecin généraliste, tandis qu’ils ont commencé leurs traitements à l’intérieur de trois mois après l’annonce du diagnostic.

Ici on oublie de dire combien de temps le patient a attendu AVANT DE VOIR SON GÉNÉRALISTE. De plus, on oublie aussi de mentionner que certains cancers virulents ne permettent pas d’attendre 1 mois + 3 mois + l’attente pour le généraliste. C’est trop long.

Pire encore. Le généraliste, avant de référer à un oncologue, il aura probablement lui-même demandé des examens, échographie, taco etc… Si je prends juste mon cas, en 2005, j‘ai attendu 3 mois pour passer l’échographie… 3 mois ! Le généraliste qui se doutait que j’avais un problème, était triste de me mentionner qu’aux USA j’aurais passé l’écho dans la même semaine!

C’est ce que révèle l’enquête québécoise sur la qualité des services de lutte contre le cancer, réalisée par l’Institut de la statistique du Québec, auprès de 8 700 personnes ayant subi une chirurgie, une chimiothérapie ou une radiothérapie en 2005-2006. L’enquête montre également que près de 80% des patients ont reçu des explications claires sur les étapes de leurs traitements et 72% ont participé aux décisions prises à ce sujet.

Pfff ! laissez-moi rire. Des explications claires quant au traitement ? une pochette d’information fournie par le labo qui fabrique la chimio. Un membre de l’équipe d’onco (pharmacien, oncologue ou autre) vous explique le contenu de la pochette d’information.

Et ma foi, je serais bien curieuse de savoir ce qu’on entend ici par «participation aux décisions prises à ce sujet». Oui, je serais très curieuse de connaître les détails de cette participation.

De plus, huit patients sur dix ayant eu une chirurgie ou de la chimiothérapie ont été soignés dans un hôpital de leur région. C’est le cas pour 60% des patients ayant reçu des traitements de radiothérapie. Une forte majorité de personnes ont aussi indiqué avoir reçu des explications claires sur les médicaments à prendre à la maison et sur la personne à contacter en cas d’urgence.

On ne dit pas ici à quelle distance doit se trouver l’hôpital pour qu’on le considère «dans la région du patient». Je crois qu’il doit être situé à l’intérieur de 250 km. Un p’tit peu loin non ?

Ce premier portrait statistique fait également ressortir que dans près de deux cas sur trois, les professionnels de la santé ont évalué la capacité des proches à aider les patients dans leurs activités quotidiennes. Ils ont de plus vérifié si les patients disposaient des ressources et équipements nécessaires à leur état. Le cas échéant, le professionnel de la santé a donné de l’information sur les ressources communautaires et les groupes d’entraide.

Ces résultats ont pour but de fournir au ministère de la Santé et à son réseau une première série de renseignements utiles à l’évaluation et la planification des services offerts aux personnes atteintes de cancer.

Ces études et leurs résultats ont pour but de redorer l’image du système de santé, dans l’opinion publique. Nothing else !

Canoe Infos - Le système de santé québécois est efficace ? 14 avril 2010

Sources et références pour cet article

1. Canoe Infos - Le système de santé québécois est efficace ? 14 avril 2010
   fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/04/20...

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Déjà Une Réponse

Sophie Guillot
21 avril, 2010
8:51

Il est clair que suivant la formulation des questions, on peut arriver à faire dire rigoureusement le contraire aux personnes de ce qu’elles pensent vraiment.
Il semble que dans ce questionnaire, certaines questions délicates aient été soigneusement évitées. Personne ne parle du scandale l’an dernier à propos de cas de diagnostics erronés de cancers, par exemple et des personnes qui ont été traitées pour rien. C’est sur que sur ce dossier là, les patients décédés ne risquent pas de s’exprimer.

Vous prenez un nouveau médicament ? vous avez reçu un vaccin ?