Magazine Sport

Robben, l’extraterrestre

Publié le 21 avril 2010 par Thisisallover
  Robben, l’extraterrestre

topfoot.fr

Il est des joueurs que l’on préfère compter parmi ses partenaires que comme vis-à-vis. Arjen Robben est de cette trempe.
Pour Aly Cissokho, qui sera chargé de défendre sur le néerlandais, ce soir en demi-finale aller de la ligue des champions, la tâche s’annonce lourde. Car la vivacité, les dribbles déroutants et la vista du batave en font l’arme numéro 1 du Bayern pour s’ouvrir les portes de la finale. Les portes, justement, Robben les défonce à toute vitesse  en ce moment. Et 3 par 3, c’est mieux. Comme la semaine dernière face à Hanovre (7-0), avec un fabuleux triplé.   Les battantes du saloon lyonnais, gardées par le « policier » Cris et Toulalan, pourraient bien céder sous les coups de boutoirs du néerlandais. Les autres attaquants bavarois (Ribery, Olic, Müller) ne se feraient pas prier de saler l’addition.  Mais Robben, étincelant actuellement, n’a pas toujours connu cette réussite.

Repéré à l’âge de 16 ans par le FC Groningue avec lequel il entame le troisième millénaire de plein pied (Il inscrit l’incroyable bagatelle de 50 buts en une saison) le multi-capé avec les oranje (29) ne résiste pas longtemps aux sirènes du PSV Eindhoven. Une première saison, en 2003, brillante, (12 buts) ponctuée d’un titre de Champion des Pays-Bas, suivie d’une seconde tout aussi solide. Il n’en faut pas plus pour réveiller Johan Cruyff, l’un des plus fameux joueurs néerlandais pourtant avare d’éloges mais qui se montre même dithyrambique au sujet du phénomène concluant « qu’il est le plus grand talent de sa génération.» Dès lors, les grands d’Europe sont à l’affut et c’est finalement Chelsea qui rafle la mise et s’attache les services du prodige. Ses deux premières années londoniennes sont les plus fastes. Robben empile les buts, enchaine les passes décisives. Avec un succès certain puisqu’il est à deux reprise sacré champion d’Angleterre (2005,2006). Mais sa troisième année chez les Blues lui laisse un gout amer. Peu efficace (seulement 2 buts), il remporte néanmoins les deux coupes d’Outre-manche. Mourinho, lassé, ne s’oppose pas à son départ. Direction Madrid. Les stars, les strass, le stress. Bien loin de l’état d’esprit du joueur, plutôt casanier. Il n’y reste pas longtemps. Juste deux saisons. Tout de même le temps d’étoffer son palmarès d’une Liga et d’une Supercoupe d’Espagne, en 2008. Il raccroche le maillot  merengue en mauvais termes avec certains dirigeants. Non sans laisser tout de même une trace de son passage. « Il est le joueur le plus électrique» lâchae même Vincent Beluda, éphémère président du Real en 2008-2009. Le doute s’installe alors chez le Batave. Mais pas longtemps. Le Bayern est déjà sur les rangs. Et le 28 aout 2009, il signe un contrat de 4 ans en faveur du club munichois. Montant estimé à 25 millions d’euros. Et l’idylle commence sans tarder. « Je me sens bien au Bayern, déclare t-il, je veux prendre des responsabilités dans l’équipe. L’encadrement (…) me fait confiance ». Une confiance presque aveugle distillée par son coach, Louis Van Gaal. Mais Robben reprend ses bonnes vieilles habitudes. Celles-là même qui lui ont valu le surnom de « joueur de cristal » en Angleterre. Genou gauche touché. 2 mois loin des terrains.  De retour le 4 Décembre, Robben ne tarde pas à (re)trouver le chemin des filets.   La suite, les lyonnais la connaisse.


Classé dans :Foot, LDC, portrait Tagged: Bayern, Chelsea, Ligue des Champions, lyon, Real, Robben

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine