Malaisie : Vettel royal !

A un quart d’heure du départ du GP de Malaisie, ciel couvert au-dessus de Sepang, temps encore sec, mais pluie attendue pendant la course. 32°C dans l’air, 44°C sur la piste.

Dès le tour de formation, on demande à Vettel de faire attention à la température de son moteur , ce qui ne l’empêche pas de s’emparer dès les premiers tous de roues de s’emparer de la tête de la course. Webber prend un départ correct. Mais Vettel jaillit de sa deuxième ligne, se retrouve côte-à-côte avec son équipier, sur qui il finit par prendre l’avantage. Rosberg pourtant en première ligne ne prend pas un départ extraordinaire. Au bout du deuxième tour, Hamilton, Massa, Button et Alonso sont respectivement 13e, 14e, 15e et 16e. Hamilton réussit à passer Buemi, par l’extérieur. Derrière, Alonso prend l’avantage sur Button. Au 3ème tour, Hamilton prend l’avantage sur Alguersuari, au bout de la ligne droite des stands. Le champion du monde 2008 est 11e. Une nouvelle proie se profile pour Hamilton : cette fois, c’est Kobayashi qui doit rendre les armes. L’Anglais est 10e. Massa, Alonso et Button sont bloqués derrière Buemi (13e).

Au 5ème tour, Hamilton revient dans les roues de Petrov. Au dernier virage, le Russe part au large. L’Anglais en profite pour passer mais dans la ligne droite des stands, Petrov déboîte à nouveau et reprend l’avantage au freinage.

Au 7ème tour, Hülkenberg en 7ème position est talonné par Liuzzi, qui lui met la pression. Le jeune Allemand résiste. Hamilton tente à nouveau de déborder Petrov. Au dernier virage, il réussit à s’infiltrer. Le Russe ne s’en laisse pas compter. Dans la ligne droite des stands, Hamilton change trois fois de trajectoire : litigieux par rapport au règlement ! Au premier virage, Petrov essaie de repasser, mais Hamilton résiste. Il est averti pas les Stewart mais pas de sanction. (A la radio, l’équipe McLaren prévient Hamilton que ses louvoiements en ligne droite lui valent un avertissement des commissaires sportifs. Comme un carton jaune au foot.)

Au 9ème tour, Button prend l’avantage sur Alonso au bout de la ligne droite des stands. Juste devant, Kobayashi abandonne : il n’y a plus de Sauber en course. Peter Sauber abandonne son muret pour retourner à son stand. Au 11ème tour, abandon de Schumacher ! Quelque chose a cédé sur l’arrière de la W01 de l’Allemand, qui a juste eu le temps de se ranger sur le bas-côté. Désormais 12e, Massa est toujours coincé derrière Buemi. Devant, Hamilton se jette à l’intérieur pour passer Liuzzi. L’Italien ralentit d’ailleurs : il a un souci technique et abandonne. Au 13ème tour, désormais 12e, Massa est toujours coincé derrière Buemi.

Au 15ème tour, et avec les arrêts successifs, Massa et Alonso se retrouvent 8e et 9e. Hamilton est désormais 6e, en solitaire. Il gagne du terrain sur Sutil (5e). Hamilton tourne en 1′40 »899. Il revient sur Sutil. A la radio, l’équipe Red Bull dit à Webber : « Reste avec Sebastian. » Le jeune Allemand a peut-être des soucis de pression ou de température moteur ce qui est le plus probable.

Au 17ème tour, on annonce à certains pilotes que la pluie ne viendra pas. Massa est à la peine avec sa voiture et derrière Alonso klaxonne. Button est en 10e position, à 12″ derrière Alonso. Comme en Australie, le pilote anglais s’est arrêté avant tout le monde. Kovalainen rentre pour abandonner. Arrêt d’Alguersuari. Au 20ème tour, on entend clairement qu’Alonso a visiblement des soucis avec sa boîte de vitesses, au rétrogradage. Alguersuari reprend la piste derrière Petrov. Sutil s’arrête à son tour. Il troque ses pneus tendres contre des durs.

Au 21ème tour, Sutil retrouve la piste en 8e position, derrière les deux Ferrari. En 12e position, Alguersuari met la pression sur Petrov (qui perd visiblement de l’huile). Arrêt de Kubica. Kubica retrouve la piste juste devant Massa, qu’il réussit à contenir de justesse. Derrière, Petrov doit céder aux assauts d’Alguersuari puis de Buemi. Arrêt de Rosberg : le changement de pneus est fait en 3″9 ! Lorsque Rosberg ressort des stands, il est 4e, devant Kubica, Massa et Alonso. Meilleur tour en course pour Sutil : 1′40 »090. Vettel rentre pour changer de pneus. Webber est donc en tête. Vettel retrouve la piste juste devant Hamilton.

Au 25ème tour, Webber s’arrête au stand, mais l’une des roue pose un peu problème. Webber ressort des stands derrière Hamilton. L’Australien est 3e. Massa rentre à son tour, et repart en pneus tendres. Meilleur tour pour Webber : 1′39 »739. Massa ressort des stands en 9e position. Au premier virage, il est en difficulté. Juste derrière lui, Hülkenberg ne peut pas en tirer profit.

Au 30ème tour, Vettel est premier, Hamilton deuxième, et Webber troisième. En 6e position, Alonso n’est pas loin derrière Kubica (5e): l’écart est de 5 »4. Massa signe un impressionnant meilleur tour en course : 1′38 »002 ! En 7e position, Sutil n’est pas loin derrière Alonso. Button, lui, émerge en 8e position. Hamilton rentre à son stand. A la radio, l’équipe Mercedes appelle Rosberg : « Hamilton va s’arrêter tardivement. Il va revenir pour te mettre la pression. Il faut que tu économises ces pneus. » Le pilote répond : « Et comment je peux économiser ces pneus ? »

Au 31ème tour belle passe d’armes entre Alguersuari et Hülkenberg : le jeune Espagnol passe l’Allemand pour le gain de la 10e place, par l’extérieur. En 3e position, Rosberg tient toujours en respect Kubica. Hamilton tourne en 1′37 »745.

Au 33ème tour à la radio, l’équipe Ferrari appelle Alonso (5e) : « On sait que c’est difficile de piloter comme ça. Mais il faut que tu te rapproches de Kubica. » (Alonso n’a toujours pas observé son arrêt ai stand). Hamilton (7e) a fait la jonction avec Sutil (6e). En 9e position, Massa est dans le sillage de Button. Hamilton met la pression sur Sutil.
Au 36ème tour, L’équipe Ferrari appelle Massa : « Vu tes réglages, il faut que tu utilises le bouton pour dépasser. » Alonso rentre pour changer de pneus. L’arrêt chez Ferrari a duré 4″2. L’Espagnol est ressorti en 10e position. Massa est dans les roues de Button. Au tour 38, en 6e position, Hamilton se montre dans les rétroviseurs de Sutil, mais ne peut le passer. Meilleur temps pour Alonso : 1′37 »633. Button et Massa prennent un tour à Trulli. Le Brésilien est dans l’aspiration de l’Anglais.

Au tour 40, le ciel s’assombrit au-dessus du circuit. Sutil résiste toujours à la pression d’Hamilton, (Sutil semble avoir assez de vitesse de pointe pour tenir Hamilton en respect dans les lignes droites), tout comme Button à celle de Massa. En 2e position, Webber ne compte que 2″7 de retard sur Vettel.

Au tour 43, l’équipe Red Bull appelle Webber : « Il semble que tu appuies trop fort sur la pédale d’accélérateur. » Elle est peut-être en train de se désolidariser. Buemi dépasse Barrichello au bout de la ligne droite des stands, pour le gain de la 12e place. (consigne déguisée ou pas ?). Massa passe à l’attaque dans la ligne droite des stands sur Button, et s’impose au freinage. Aussitôt, l’Anglais se retrouve sous la pression d’Alonso, qui a comblé son retard. Au tour 45 dans la ligne droite des stands, Alonso est à l’aspiration derrière Button, il tente un dépassement mais se retrouve au freinage dans la poussière et dois donc reprendre ça place. L’Anglais est 8e, l’Espagnol 9e.

Au tour 47 l’équipe McLaren appelle Hamilton (6e) à la radio : « Massa est derrière nous. Il a le rythme pour revenir en fin de course. » En 9e position, Alonso a perdu un peu de terrain sur Button.

A 5 tour de l’arrivée, Sutil contient toujours Hamilton. Le pilote McLaren ne menace plus directement le pilote Force India. En 3e position, Rosberg s’est aussi donné de l’air par rapport à Kubica. Globalement, les positions semblent se stabiliser.

A 2 tour de la fin, sur les freinages, Alonso se rapproche. Mais Button se défend très efficacement, en obligeant son adversaire à se déporter sur l’extérieur dans le dernier virage. Meilleur tour pour Webber : 1′37 »054. (assez inutile)
Avant dernier tour , Alonso déboîte au bout de la ligne droite des stands. Mais Button recroise la trajectoire et reprend l’avantage. Aussitôt, de la fumée blanche se dégage de l’arrière de la Ferrari. L’Espagnol est obligé de se ranger sur le bas-côté, il abandonne. Visiblement, c’est une casse moteur.

Vettel coupe la ligne d’arrivée et s’impose enfin après deux courses noires au début de cette saison.