L’édito du lundi . n° 103 .de Borloo à Morin, de Hollande à Villepin

L’actualité de la semaine sous tous les angles …

Politique

Le duel de la semaine

Jean-Louis Borloo – Hervé Morin
L’un devrait empêcher l’autre de faire acte de candidature pour la présidentielle, mais, est-ce le bon choix ?

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, se préparerait en effet, à être candidat en 2012 avec l’adoubement de l’Elysée.

Pourquoi la château accepterait un autre candidat de la majorité ?

D’après Le Figaro :

Une candidature au premier tour est évoquée comme un moyen de faire gagner Nicolas Sarkozy au second.

En effet, Nicolas Sarkozy préférerait que Jean-Louis Borloo se présente, à la place du président du Nouveau Centre, Hervé Morin

Selon Le Canard Enchaîné le ministre de l'Écologie aurait avancé qu’il pouvait « canaliser » l'ancien électorat de François Bayrou passé chez les écologistes, et aussi décourager Hervé Morin de se présenter.

Alors, est-ce que le président du Nouveau Centre va accepter de faire l’impasse sur 2012, ou va t’il aller au bout de ses idées et les défendre auprès des électeurs ?

Une interrogation qui si elle était positive serait constructive, en effet, si l’on regarde ce qui c’est passé à gauche aux régionales, où plusieurs sensibilités étaient représentées, que Morin et Borloo se retrouvent dans la course, ne devrait pas handicaper le leader qui sera officiellement le grand représentant de la droite.

La pluralité est ce qu’il y a de mieux pour la démocratie.

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Le Parti socialiste et ses courants sont tombés en accord (ce qui n’est pas toujours fréquent) pour le futur des retraites :

Ne pas jouer sur un seul paramètre :

durée de cotisation

ou

âge légal.

Le raisonnement est logique, quand on voit que les cinquantenaires ont un mal de chien à retrouver un emploi, allonger l’age légal ou celui des cotisations, ce qui revient au même, à amener à 62 ou 64 ou 67 ans la fin de carrière, comme dans certains pays, ne sert à rien s’ils restent au chômage !

Avant d’allonger, il faut « essayer » de résoudre l'emploi des seniors et celui des jeunes.

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François Hollande, un des multiples candidats à la candidature à gauche, donne aussi ses priorités :

C'est un quinquennat de redressement qu'il nous faut préparer … nous devons donner du sens, annoncer trois ou quatre priorités: éducation, emploi, écologie, et surtout dire comment nous les financerons. La réforme fiscale est la condition de toutes les autres.

Dans Le Monde, il propose de :

Lancer un nouveau contrat de travail de cinq ans qui organisera un partenariat entre un jeune et un senior, un entrant et un futur sortant du marché du travail.

Ce serait mettre à la disposition de la société le savoir de l’un pour l’apprentissage sur le terrain de l’autre, idée quelques fois envisagée mais jamais appliquée, elle est pourtant à retenir.

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Xavier Bertrand à proposé à Eric Besson d'intégrer l'équipe qui va préparer le projet de l'UMP et de son candidat pour 2012.

Après la campagne de Ségolène Royal en 2007, préparer celle de celui qui sera certainement Nicolas Sarkozy, c’est voir les deux côtés de la boule à facette.

Le ministre de l'Immigration a fustigeait cette semaine certaines dissensions de son nouveau camp :

Un jour, ce sont les critiques d'anciens Premiers ministres; un autre jour, celles de parlementaires minoritaires; un troisième jour, on glose pour savoir combien il faudra de candidats du centre. Ceux qui jouent ce jeu doivent se ressaisir et laisser le gouvernement travailler.

Comme il peut le voir, à droite, c’est comme à gauche, un concours d’ambition.

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Dominique de Villepin, en présence de journalistes (mais pourquoi l’aurait-il fait sans eux …), a taclé une nouvelle fois Nicolas Sarkozy :

La République ne doit pas être soumise à des calculs politiciens, à des arrière-pensées … le gouvernement doit avoir pour seule boussole l'intérêt général. Une loi soumise au spectacle n'est jamais une bonne loi.

La même question qui doit tarauder Hervé Morin, se pose pour lui, peut être avec une légère variante, doit-il aller jusqu’au bout de la course à l’Elysée ?

A la vue des relations actuelles entre le préféré de Jacques Chirac et le favori d’Edouard Balladur, image qui est faite pour rappeler 1995, il serait logique que celui qui était opposé à la guerre en Irak aille jusqu’au bout de sa démarche.

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Coup de gueule

(nouvelle chronique)

Bruno Beschizza, tête de liste UMP aux régionales en Seine-Saint-Denis, doit quitter ses fonctions de commandant de police pour pouvoir siéger au conseil régional. Il devrait être nommé sous-préfet hors cadre.

En effet, l'exercice de son mandat est en contradiction avec le code électoral :

Ne peuvent être élus membres du conseil régional les fonctionnaires des corps actifs qui n'ont pas exercé leur fonction pendant au moins six mois dans le département.

Or Bruno Beschizza n'a jamais officié en Seine-Saint-Denis.

Source Le Figaro

Ce n’est pas remettre en cause le professionnalisme de cet homme, ça a eu lieu à gauche, ça a lieu à droite, ce sont ce que l’on appelle les « petits arrangements entre amis » … c’est lassant !

Quand sortira t’on de ces spirales de coups de pouce quand on a le pouvoir …

Le mot « égalité » de la devise française prendra décidément sans cesse des coups de canif !

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A la semaine prochaine …