Magazine Cinéma

Smallville – Saison 8

Par Geouf

Smallville – Saison 8

Après quelques vacances bien méritées (et un peu trop prolongées à cause de cette saleté de volcan islandais), me voilà de retour (presque) en forme pour remplir ce blog un peu déserté depuis quelques temps… Le sujet du jour ? La saison 8 des aventures de jeunesse de Clark Kent.

Une huitième année attendue au tournant après l’excellence de la saison 7, de loin la meilleure de la série. Une saison 8 annonciatrice de lourds changements, suite au départ de Michael Rosenbaum (Lex Luthor), voire synonyme de fin de série, Tom Welling (Clark Kent) ayant annoncé son envie de quitter le show (au final un gros chèque l’aura convaincu de rempiler pour une saison supplémentaire, et même deux comme annoncé récemment). Bref, une opportunité pour apporter du sang neuf à la série et empêcher son essoufflement, mais aussi le risque de perdre ce qui faisait son sel. Et malheureusement au final, il faut bien avouer que cette saison est loin de remplir toutes ses promesses…

Comme chaque année, la saison 7 s’était achevée sur un cliffhanger assez impressionnant (Lex Luthor se rend dans la forteresse de solitude et utilise un cristal pour prendre le contrôle de Clark), qui sera malheureusement résolu de façon batarde en trois coups de cuillère à pot au début de la saison suivante. Au début de cette nouvelle saison, la forteresse a été détruite, et Clark et Lex ont disparu. Chacun de leur côté, les amis de Clark et les hommes de Lex cherchent à retrouver les deux ennemis. Clark réapparait assez vite, coincé en Russie et privé de ses pouvoirs. Une bonne idée, mais malheureusement comme toujours sous exploitée, vu qu’il retrouvera ceux-ci dès la fin de l’épisode. Par contre, cette privation aura des répercussions intéressantes sur la suite de la saison, Clark décidant enfin d’assumer petit à petit son statut de héros. Sa transformation en véritable super héros (surnommé le « flou bleu et rouge » suite à une photo ratée de Jimmy Olsen), fil rouge de la saison, sera l’un des arcs les plus motivants du show cette année. Il n’en sera cependant pas de même pour le reste, la saison se perdant rapidement dans de nombreuses sous-intrigues peu passionnantes (le mariage de Jimmy et Chloe, la possession de Chloe par Brainiac, les problèmes de Green Arrow), ce qui lui donne un rythme en dent de scie. Restent quelques bonnes idées, comme l’idylle naissante entre Clark et Lois qui prend de l’ampleur, ou la façon audacieuse dont l’histoire d’amour Clark/Lana est réglée une bonne fois pour toutes.

Smallville – Saison 8

Mais le véritable problème est surtout l’absence de méchant d’envergure. Michael Rosenbaum parti, c’est l’un des piliers de la série qui disparait, et l’absence de Lex Luthor se fait cruellement ressentir. Les scénaristes tentent bien de titiller le fan en faisant penser que celui-ci n’est pas mort et tire toujours les ficelles, ce processus pas très fin reste peu convaincant. Du coup, le choix s’est porté sur l’introduction de deux nouveaux personnages. Tout d’abord Tess Mercer (Cassidy Freeman), jeune femme ambitieuse remplaçant Lex à la tête de Luthorcorp. Un personnage ambigu, dont on ne sait jamais réellement de quel côté de la balance il penche. Une ambivalence qui peine cependant à fonctionner et rend le personnage assez inintéressant et mou. L’autre grand méchant de la saison, c’est bien évidemment Doomsday, super vilain emblématique (c’est le seul super vilain de la BD ayant réussi à tuer Superman) dont tous les fans attendaient l’arrivée avec impatience. Un personnage bien introduit, mais dont l’histoire est assez maladroitement raccrochée à la mythologie de la série. La montée en puissance du personnage est néanmoins bien amenée, et le suspense monte graduellement jusqu’à l’inévitable confrontation finale. Et c’est là que la saison déçoit le plus, ce climax capital étant totalement raté. Passe encore que Doomsday ressemble à un méchant de Power Rangers, mais faire monter la sauce autour de l’invincibilité du personnage et sa dangerosité pour ensuite lui faire détruire 2 pâtés de maison et le faire mourir en deux minutes, c’est vraiment du foutage de gueule ! Et honnêtement, ce n’est pas le fait de faire mourir l’un des personnages emblématiques du comics qui va réussir à rattraper ce très mauvais final.

Une saison en demi teinte donc, plombée par le départ d’un des interprètes principaux, et qui finit sur une très mauvaise note et ce qui restera certainement le plus mauvais dernier épisode de saison de toute la série.

Note : 5/10

Articles liés


Retour à La Une de Logo Paperblog