Nathalie Griesbeck part à la conquête de Metz

Nathalie Griesbeck part à l'assaut d'une citadelle emblématique. Née à Metz le 24 mai 1956, Nathalie Griesbeck a fait ses études au lycée Georges de la Tour, puis à l'Université de Metz, où elle obtient une maîtrise de droit public avant de réussir, à l'Université de Nancy, en étant major de promotion de chacune des promotions, deux Diplômes d'Etudes Approfondies (DEA), de droit public et d'histoire du droit. Mariée et mère de deux enfants, elle est Maître de conférences à l'Université de Metz où elle enseigne le Droit public. Plus jeune conseiller municipal de Metz en 1983, elle est, en 1988, élue à une très forte majorité conseiller général de la Moselle par le canton de Metz 3, le plus important du département. Elle a depuis lors été réélue en 1994 avec 60% des voix, puis en 2001 avec 70% des suffrages. Elue adjoint au Maire à l'unanimité en 1997, puis premier adjoint en 1995, Nathalie Griesbeck a, jusqu'au terme de l'année 2004, eu en charge plus particulièrement les deux délégations des finances et du développement économique, avec notamment la responsabilité du Technopole de Metz et des zones de développement. Elle est également parvenue à redresser l'OPAC de Metz, dont elle a accepté la présidence de 1995 à 2001 et qui se trouvait, à la veille de son arrivée, dans une situation difficile, mais dont elle a su faire à nouveau un outil pleinement efficace et qui, désormais, peut envisager l'avenir avec confiance. Lors des élections européennes de 13 juin 2004, où elle a conduit la liste UDF pour la circonscription interrégionale du Grand Est, qui compte plus de huit millions d'habitants et regroupe dix-huit départements en cinq régions - Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine - elle a été élue parlementaire européen avec un score très favorable, notamment en Moselle et plus particulièrement à Metz (plus de 22%) où elle arrive les deux fois largement en tête de la droite parlementaire, en obtenant 10% de voix de plus que l'UMP. Tant et si bien que sa liste a dépassé dans l'ensemble du Grand Est la moyenne nationale de l'UDF et qu'elle est parvenue à faire élire également un second représentant au Parlement européen. Au sein du parlement européen, elle siège en tant que membre du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE), dont fait notamment partie le polonais Bronislaw Geremek. Elle y a été élue membre titulaire de la commission des budgets et siège également au sein de la commission des transports et du tourisme. Enfin, elle s'est vue notamment confier, en tant que rapporteur permanent, le dossier stratégique des fonds structurels européens. En janvier 2005, François Bayrou lui demande de faire partie du comité exécutif de l'UDF, en lui confiant plus particulièrement la question de la parité. Le 10 mai 2007, elle fait partie des personnalités qui soutiennent François Bayrou dans la création du Mouvement démocrate. Sa victoire serait un point fort pour le MoDem qui est à la recherche de personnalités locales de ce type.