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Twitter est-il vraiment efficace pour vendre des livres ?

Par Ebouquin
Twitter est-il vraiment efficace pour vendre des livres ?Une étude de l’Observer, réalisée par le journaliste Paul Young, a permis de mettre en avant un lien étroit entre les  meilleures ventes de livres (d’après une liste établie par le New York Times la semaine dernière) et la présence sur Twitter des auteurs concernés.

En comparant ensuite la corrélation entre présence sur le réseau et présence en tête des ventes, il a fait ressortir les informations ci-dessous. Il est intéressant de voir les différences de résultats. Certains auteurs disposent d’un très grand nombre d’abonnés mais n’envoient que très peu de messages… Au contraire, certains n’ont pas du tout de compte et sont en tête des ventes.

Voici le classement :

Romans

1. Changes, de Jim Butcher (@longshotauthor); 19 following, 7683 followers, 785 listes, 528 tweets
2. The Help, de Kathryn Stockett. Pas de compte.
3. Caught, de Harlan Coben (@HarlanCoben); 241 following, 8305 followers, 475 listes, 997 tweets
4. The Walk, de Richard Paul Evans (@richardpaulevan); 2 following, 101 followers, 7 listes, 163 Tweets
5. A River in the Sky, de Elizabeth Peters. Pas de compte.

Ouvrages non romanesques

1. The Big Short, de Michael Lewis. Pas de compte.
2. Chelsea Chelsea Bang Bang, de Chelsea Handler (@chelsealately); 17 following, 44477 followers, 686 listes, 27 tweets
3. The Bridge, de David Remnick. Pas de compte.
4. This Time Together, de Carol Burnett. Pas de compte.
5. The Pacific, de Hugh Ambrose. Pas de compte.

Pour conclure, il est difficile d’y voir assez clair, l’étude mériterait d’être prolongée sur plusieurs semaines afin d’avoir une vision plus large.

Young fait par ailleurs remarquer que les auteurs de best-seller attirent forcément plus de followers… Ils ont donc plus de visibilité sur le réseau et un niveau d’écoute supérieur, entraînant ainsi plus de vente.

Cette étude permet également de mettre en lumière l’engouement que connaît le réseau Twitter aujourd’hui. Si au États-Unis le nombre d’inscrits (proportionnellement à la population) est beaucoup plus important qu’en France, il ne faut pas perdre de vue que la majorité des utilisateurs se connectent rarement et ne sont pas diffuseurs de contenu. Les tweets passent souvent à la trappe, noyés dans le flux des abonnés.

Question ouverte pour terminer, aux éditeurs et/ou auteurs qui ont déjà utilisé Twitter pour promouvoir leurs ouvrages. Quels retombées avez-vous obtenu ? Étaient-elle à la hauteur de vos attentes ? Êtes-vous prêts à renouveler l’expérience ?

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