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On y était - Soldout

Publié le 29 avril 2010 par Hartzine

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SOLDOUT, Paris, Nouveau Casino, le 10 Avril 2010

C’était ambiance branchi-branchouille ce week-end dans les salles parisiennes. Entre Chloé qui présentait la veille son One In Other en live au Point FMR, Anoraak et Tresors qui venaient faire chauffer la piste de la Flèche d’Or, le ré-acoquinement des membres de Raggasonic au Bataclan et la présence de l’inégalable Seth Troxler au Régine’s… Difficile de savoir où donner de la tête. Pourtant, à mille lieues de ces mini-évènements, j’avais pris rendez-vous au Nouveau Caz’ pour m’assurer du potentiel scénique du duo initié par les deux Belges, Charlotte Maison et David Baboulis.

Une chose est certaine, Soldout n’affichait pas complet ! Et les charmants énergumènes que sont Gachettes of the Mastiff de chauffer le dancefloor comme il se doit. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est le look de la jeune chanteuse/musicienne ou la programmation électro-rock décadente, mais le public présent me donna l’impression de m’être égaré dans un épisode de The L World. Cela dit nos Gachettes ne passèrent pas inaperçues, motivant une meute certes réduite, mais pas mollassonne pour autant, leur électro tout terrain fait remuer la tête sans casser les oreilles. Un brin D.I.Y, borderline sous contrôle, Caïman Kawaii et GAtO détournent les sonorités claviériques synthétiques les plus salopées pour s’en réapproprier l’originalité, et faire leur tambouille. Un charmant couple mixte qui rappellera par moment Kap Bambino ou Crystal Castles… Rien que ça !

Et quand vient l’heure pour Soldout de faire son entrée sur les planches, c’est une vague d’hystérie qui accueille l’explosif duo qui s’entoure exclusivement de vieux synthés vintage et rappelle l’éloquence de Suicide. Charlotte Maison, que l’on avait découverte avec un look plutôt naïf et bon enfant sur le plutôt noisy Stop Talking, arbore maintenant plus l’allure d’un pendant féminin d’Alan Vega. Même les sonorités plus proprettes de Cuts sont torturées par les deux trublions belges, ajoutant une touche punk à un show prenant des accents démesurés pour la petite salle du Nouveau Casino. Le jeu de lumière absolument fabuleux s’adaptant parfaitement à leur univers électro-crade mais sexy. Le groupe disparaît dans un nuage de fumée pour mieux réapparaître derrière des lasers balayant une salle en transe. Des visuels assassins collent aux kicks brutaux et écorchés balancés sans mise en garde par un David Baboulis en très grande forme. La jeune chanteuse quant à elle, n’en finit plus de captiver l’audience de sa voix hypnotisante et lascive. Et un I don’t want to have sex with you n’empêchera pas les corps de se mêler, car comme elle le dit elle-même : I can’t wait. Electro-rock sans guitare et exécuté exclusivement à l’aide de machines, Soldout envoie sévère, et décolle les pieds du sol qu’on le veuille où non. Et vous ? Qu’avez-vous fait samedi soir ?


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