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Dette, Bayrou, 2006,2007,2008,2009,2010 ...

Publié le 29 avril 2010 par Lheretique

La dette commence à faire vraiment peur aux Français : ils sont 75%, désormais, à penser que ce qui se produit en Grèce pourrait bien nous arriver. Nous vivons une époque injuste : qui a mis en garde, dit et répété à maintes reprises combien les dettes des États représentaient un danger mortel pour ces derniers ? Bayrou. Je mets au défi n'importe qui de me trouver un responsable politique de cette envergure qui a averti et prévenu du danger avec autant de constance depuis de nombreuses années...

Bayrou, février 2010

«La Cours des Comptes est dans son rôle, et surtout les citoyens devraient être dans leur rôle en disant qu'on est devant une dérive impossible à maitriser à l'heure actuelle. On a choisi de ne plus maitriser la dérive. Comme vous le savez, cela fait des années que j'ai sur ce sujet averti, annoncé, alerté. C'est un sujet qui concerne tous les citoyens et pas uniquement les magistrats de la cour des comptes. Vous avez lu le rapport. Que dit-il ? Que le déficit est emballé parce que désormais l'intérêt de la dette va être si lourd qu'il va enfoncer toutes les digues. Aujourd'hui, l'intérêt de la dette représente 40 milliards d'euros environs, c'est-à-dire la totalité de l'impôt sur le revenu des Français. Tout l'impôt sur le revenu que chacun de nous assume correspond à la totalité de la dette. Il dit que dans les 2 ou 3 ans qui viennent cet intérêt va représenter 90 milliards. Il faudra plus de 2 fois plus que l'impôt sur le revenu des Français ce qui veut dire que la boule de neige est lancée et qu'on va se retrouver dans une situation critique. Il n'y a pas de différence de nature dans les problèmes qui se passent en Grèce, en Espagne ou dans des pays comme le nôtre

Bayrou, mars 2009

«Qu’est-ce que j’ai défendu tout au long de ma vie : j’ai dit ne faites pas de déficit quand tout va bien pour pouvoir agir quand ça va mal. L’affirmation selon laquelle il faut une politique des finances publiques sérieuse, quand on est en croissance, il ne faut pas faire de déficit, c’est comme je l’ai toujours dit et écrit, c’est le seul moyen d’agir puissamment quand on est en récession. Economisez la lumière quand il fait jour et vous pourrez utiliser cette lampe quand il fait nuit

Bayrou, avril 2008 :

«il suffirait que les agences de notation (financière, ndlr) internationale dégradent un peu la note de la France pour qu'on se retrouve dans une situation explosive» [...]  «la dette demeure "au-dessus de la tête du pays comme une épée de Damoclès».

Bayrou, juillet 2007 :

«Le sujet est d'autant plus brûlant - M. le rapporteur général y fait allusion dans son rapport - que, derrière la dette financière, il en existe une autre, moins apparente, mais encore plus inéluctable : je veux parler de la dette démographique. L'augmentation du nombre des personnes âgées, des retraités, le fait que la génération du baby-boom va atteindre l'âge de la retraite dans les années à venir, tout cela constitue une menace de très grands déséquilibres pour la société française, y compris financier. »

Bayrou, septembre 2006

«Quatrième pilier : une politique intransigeante, sérieuse, avec un échéancier, de retour à l’équilibre de nos finances publiques. 
Si l’on rapporte la dette de la nation à chaque foyer français, à une famille de cinq personnes, deux parents, deux enfants, une personne âgée, on voit que cette famille est endettée pour 100 000 € ! par l'Etat ! Chacune de vos familles va devoir assumer le remboursement de 100 000 € ! chaque famille qui travaille, quelque chose comme 150 000 € ! voilà ce que c'est, la dette de la France ! 
Beaucoup de gens pensent que ça n'a pas beaucoup d'importance. C’est qu’ils sont les héritiers d’un système de pensée d’avant l’euro ! Autrefois, quand la dette pesait, on faisait deux, trois dévaluations… On effaçait la dette avec une gomme. Aujourd’hui, nous avons une monnaie sérieuse. Nous ne disposons plus de cette facilité. 
Voilà pourquoi le laxisme en matière de finances publiques est la préparation méthodique de l’asphyxie de la société française dans cinq ans, dans dix ans… 
Ce plan comporte un préalable. C’est de dire clairement qu’on ne peut pas continuer, dans cette période, à faire semblant de baisser les impôts, à multiplier les avantages fiscaux, de toute nature, avant qu'on ne baisse la dépense publique. »


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