Peut-on faire de la publicité pour n'importe quoi? Quelle est son efficacité?

Saint du jour : Saint Robert

Contrepèteries : Cette population réclame des curés.

Je le pèse ou l’emballe se demande le Jésuite.

L’anneau du pêcheur est rustique.

L’Afrique vante le troc.

Dicton Français : Qui dit fortune ne dit pas félicité.

Dicton Juif : A qui dépend de la table d’autrui, le monde paraît sombre.

Dicton Africain : On tarde à grandir, on ne tarde pas à mourir.

Dicton Occitan : La bornicarié porta pas pa a casa. La beauté n'apporte pas de pain à la maison

Proverbe Chinois : Il suffit à l’homme avisé qu’il apprenne une chose pour qu’il en apprenne dix.

Peut-on faire de la publicité pour n’importe quoi ? Quelle est son efficacité ?

Je reviens sur cette publicité qui envahit les médias, notre vie, les rues et les bords de routes. On nous avait annoncé moins de publicités sue les télévisions et le résultat serait plutôt inverse en rapport à l’annonce faite par Sarkozy lui-même (une fois de plus à côté de la plaque ce pauvre Sarko).

De la pub, toujours de la pub et encore de la pub. Nos boîtes à lettres sont agressées en permanence par des « boîteurs » (ou distributeurs de publicité dans les boîtes). Ce sont des kilos et des kilos de papiers qui vont directement à la poubelle sans être lues. Si vous les avez déjà lues, vous avez sans doute été surpris de constater que les promotions sont toutes identiques, quels que soient la marque ou l’enseigne de grande distribution. Et après, on vous dit qu’ils sont concurrents. On vous vante aussi des prix 3 pour le prix de 2 sur des articles dont vous n’avez aucune utilité, uniquement dans le but de vous attirer dans le magasin.

De la publicité, vous en avez plein les trottoirs les jours de grand vent et si les « boîteurs » ne sont pas sérieux et laissent des piles de tracts dans les entrées d’immeubles. J’ai déjà eu un essuie-glace tordu par un distributeur de tracts.

Quand vous avez fini de jeter les papiers de votre boîte à lettre, vous allumez votre télévision et là, devant vos yeux hagards, vous pouvez découvrir des publicités dont la bêtise égale le manque de contenu.

Expliquez-moi, alors qu’il y a un surendettement constamment en progression, pourquoi on continue à vanter les mérites de crédits en tout genre, et même des crédits revolving par l’intermédiaire de Cetelem et Sofinco. Ces publicités sont même à la limite du mensonge, mensonge par omission. Car si vous allez vérifier les chiffres, sur les sites mêmes des compagnies, vous vous retrouvez avec des chiffres totalement différents.

Expliquez-moi, alors que nous avons des médecins compétents, nous avons droit à des publicités de médicaments. J’ai horreur de l’auto-médication comme j’ai déjà horreur des médicaments. Et après, on s’étonnera que les Français sont les plus gros consommateurs de médicaments en tout genre. Si vous avez besoin d’une prescription, je connais une bonne adresse : Madame Roselyne Bachelot, elle a un très gros stock d’invendus pour la grippe.

Expliquez-moi, alors que le gouvernement les a renflouées, les banques ont besoin de la publicité. Tout le monde a pu constater le sérieux des banques et surtout il n’y a en fait, aucune différence dans les offres, quelles qu’elles soient. C’est de la poudre aux yeux. Le premier prix allant à LCL (anciennement Le Crédit Lyonnais), qui jette l’argent par les fenêtres en payant des acteurs complètement ringards et à l’air bête pour avoir de nouveaux clients. Cela permettra à Benzema d’aller se payer une pute de luxe sur les Champs-Elysées.

Ne pourrait-on pas, au moins, interdire les publicités d’un certain nombre de services comme les banques, sociétés de crédits, laboratoires et autres services dont les effets sont catastrophiques sur la vie de Monsieur Tout le monde.

Quant au reste de la publicité, ce n’est pas mieux. Lorsque vous allez en voiture, le long des routes, c’est un amoncellement de panneaux en tout genre, tous plus grands les uns que les autres et tous plus illégaux les uns que les autres. Car il existe certaines lois concernant les affichages, mais elles ne sont pas respectées, les affiches et panneaux sont trop grands, situés à des endroits interdits et parfois dangereux. J’ai pu constaté des panneaux publicitaires qui masquent purement et simplement les panneaux de circulation routière et noms de rues.

L’impact et la l’efficacité de ces publicités sont-elles réelles, au moins ? J’en doute lorsque je vois la tête d’un Jean-Marie Bigard clamant « C’est Tribâââ », il ferait mieux de revoir ses copies dans ce qu’il ose appeler du comique, le lâché de salopes rapporte certainement plus que le lâché de fenêtres.

Quand on voit l’efficacité des Instituts de sondage lors d’élections, on peut se demander comment ces mêmes Instituts peuvent calculer une efficacité publicitaire. A la rigueur, la publicité peut jouer sur la notoriété d’une marque ou une enseigne mais n’a aucun sens dans la vente immédiate.

La publicité ne stimule aucunement la concurrence et n’a de résultats que sur un très petit nombre de produits. Alors, pourquoi tant de pub ?

La réponse ? Le marché de la publicité dans le monde ? Cette année 2010, 500 milliards d’euros, intégralement payés par les consommateurs car répercutés sur les prix de vente. Vous comprendrez pourquoi, personne ne cherche à intervenir sur cette pollution qu’est la publicité inutile.

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