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5 ans, ou 1825 jours

Publié le 01 mai 2010 par Le Détracteur

Il y a 5 ans, jour pour jour, je parlais à Noisette Sociale au téléphone pour la première fois.

5 ans, ou 1825 jours
On a du parler jusqu'à 4h du matin. Vous n'imaginez pas tout ce qui a pu se dire dans cette longue conversation qui manquait, parfois, vachement de classe. Mais c'était vraiment drôle. Elle m'a raconté son parcours politique, son implication.

J'étais salement impressionné. Elle avait bien aimé ma voix, me semble-t-il. Jusqu'à ce que je dise " Bon hé bien... on se rappelle un moment donné ". Il parrait que, à ces mots, un petit diable est entré dans sa tête, avec une trompette, et a joué cette mélodie très connue lors de situations décevantes : " Ouin ouin ouin ouinnnnn "

Ceci dit, le lendemain matin, je lui envoyé une véritable connerie par courriel (ça ne se raconte pas ici), sans oublier de lui demander si elle voulait sortir quelque part. Rendez-vous accepté pour le soir même.

Après avoir été voir un groupe de musique (inconnu à l'époque, et encore à ce jour) pratiquer dans leur local, j'enlignais directement chercher Noisette. Quand j'ai sonné, c'est un gars qui a répondu. Sur le coup, j'ai cru que c'était son frère. Je ne suis pas tombé loin. C'était le Médiateur Farceur, son meilleur ami.

Nous étions pas mal tous les deux habillés comme la chienne à Jacques, quand j'y repense aujourd'hui. Elle était en jeans bleus, avec son coton ouaté de " Killers " d'Iron Maiden. J'étais en jeans noires, avec un vieux t-shirt troué d'Arch Enemy. On faisait une belle paire. Même le Médiateur, qui lui avait " Voir que tu t'habilles comme ça pour rencontrer un gars " semblait trouver qu'on " fittait bien " dans notre linge pas de classe.

Nous étions allé sur Saint-Denis, plus particulièremnet au pub Le Saint-Ciboire.

Ensuite? Looong tour de voiture. Presque toute la nuit. Pour aller nul part.

Depuis, nous ne nous sommes pas lâché. Très peu. Je pense que nous nous sommes vu tous les jours sauf peut-être 10 jours en tout. Ceci dit, ça ne voulait pas dire que notre relation était d'amour et d'eau de rose.

C'était souvent assez l'enfer.

Contrairement à bien des relations dites " normales ", ça n'a pas bien commencé pour mal se terminer. Ça avait plutôt très mal commencé, et je ne commencerai même pas à envisager la fin.

Noisette, à l'époque, menait une vie très rock and roll. Moi, j'étais straight de chez Straight. Mais à quelque part, dans tout ça, on a fini par se rejoindre au milieu. Entretemps, son meilleur ami m'a certifié " Viande A1″ ce dont je me souviendrai toujours héhé!

J'en aurais long à raconter. Comme la première fois où j'ai rencontré ses parents. La fois où j'ai " attrappé " une mononucléose en pleine sortie de cascades d'eau. La fois où elle s'est ramassée à l'hopital suite à une " ingestion de sloche ". La fois où je l'ai emmenée dans les Laurentides pour la fiancer. La fois où on a acheté Monsieur Mémé. Ou encore notre saleté de déménagement dans la pire tempête de la décennie. Je devrai vraiment vous raconter tout ça.

Mais pour l'instant, j'aimerais simplement vous entretenir sur les bienfaits que m'ont apporté ma relation avec Noisette. En 5 ans, ce fut une véritable porte ouverte sur moi-même, où j'ai appris à me connaitre, à me respecter et à me faire respecter. Où j'ai appris à penser à moi autant qu'aux autres. Où j'ai appris à réfléchir. Où j'ai appris le sens de " conscience sociale ". Je lui en serai redevable pendant très longtemps.

J'espère sincèrement qu'elle pourra en dire autant de ma part. Mais je m'en fous...

Je n'envisage pas le reste de ma vie sans elle. Je l'aime...

PS : Pour fêter ça, nous allons voir le Cirque du Soleil aujourd'hui, non sans avoir manifesté un peu dans la méga-manifestation contre le gouvernement Charest. Ça nous rappellera le bon vieux temps.


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