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Entreprise: La boîte … noire

Publié le 16 avril 2010 par Mdial

Il semble que l’entreprise est un sujet qui nous concerne tous, et tous les jours.  Les entreprises sont à la Une des médias, évidemment à la cafétéria (et autres lieux de rencontre) et même autour de la table de dîner de famille.  C’est un sujet qui occupe autant qu’il préoccupe.

L’étymologie du mot entreprise, selon la description donnée par wikipedia, est intéressante, car elle renvoie vers des craintes [exemple: celle de la prise de risques].  Voici la définition wikipedia:

“Dérivé de “entreprendre” daté de environ 1430-40 dans le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480 il prit le concept actuel de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif»”

Personnellement, je préfère mettre l’accent sur “relever le défi.”  Il y a peu d’aventures plus humaines et fascinantes que de “prendre entre ses mains.”  Et c’est drôle que les anglophones ont pris le mot français pour exprimer le concept de l’entrepreneur. Mais, quid de l’entrepreneur dans l’entreprise? Comment favoriser, voire pérenniser, le moteur qui est à l’origine de CHAQUE entreprise, quelle que soit sa taille.  Trop souvent le flambeau du créateur s’éteigne par manque d’appropriation, de responsabilisation et de sens.

think_outside_the_box_brain

Hors des sentiers battus?

Par ailleurs, en France, on peut appeler une entreprise par plusieurs noms.  Sans être exhaustif, je répertorie ici quelques uns des synonymes les plus connus du mot “entreprise”:

société, affaire, boîte, compagnie, firme, organisation

Voilà que le mot “boîte” me saute aux yeux.  Pourquoi?  Ce n’est pas parce que j’ai une fois été réprimandé par le Directeur de la Communication pour avoir osé utiliser le terme dans un écrit pour décrire la société pour laquelle je travaillais.  Mais, c’est parce que je pense qu’il faut amener plus de pensées (et surtout d’actions) “out of the box“.  En anglais, l’expression “out of the box” veut dire “non conventionnel” ou bien “hors des sentiers battus”.  Or, dans le concept et dans les faits, il semble que trop souvent nous sommes contraints à vivre selon des conventions rigides, dans une boîte à périmètre pénible voire tyrannisant.  Si nous savons l’importance des cadres (des cadres dans tous les sens, les structures comme les managers/Cadres plus ou moins dirigeants) pour déterminer la stratégie, les objectifs et les budgets, etc., nous ne savons pas toujours aussi bien favoriser et encourager le déboitement au niveau de l’organisation.  Comme l’explique brillamment le livre de Daniel Pink, “A Whole New Mind,” [toujours disponible qu'en anglais], l’individu devrait privilégier et faire travailler l’ensemble du cerveau (la droite comme la gauche, et toutes les parties reptilienne, limbique et cortex de façon holistique).  Non seulement ça donnerait une meilleure solution, mais ça apporterait de l’énergie systémiquement. J’ai bien l’impression que nous en avons besoin.

Il faut que l’entreprise passe d’une boîte noire et entropique à un lieu plus flexible et perméable, avec de plus de transparence, de partage et d’énergie positive.  Voilà que l’entreprise se convertit dans une boîte qui s’ouvre et se métamorphose dans sa forme et dans son contenu.  Une boîte est, par définition, trop carré, trop symétrique.  Il faut plus d’imperfection, d’irrégularité et des mains souillés par la passion — un sentiment pour chacun qui y travaille que l’entreprise est bien en entre ses mains.

Dites-moi ce que vous en pensez!

Je termine avec une petite citation sympathique autour de l’entreprise:  “De petites occasions sont souvent à l’origine de grandes entreprises.” -Démosthène.

Credit photo: http://www.psychologytoday.com/files/u109/think_outside_the_box_brain.jpg


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