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Le rêve brisé du Nantais Pierre Raffin (BABAR suite)

Par Stf

article repris en version intégrale sur http://www.saint-nazaire.maville.com

Pierre Raffin naviguait en solitaire à bord de Babar, un voilier en bois (à l'arrière-plan) avec lequel il avait déjà bouclé un tour du monde. N. B.   Pierre Raffin naviguait en solitaire à bord de Babar, un voilier en bois (à l'arrière-plan) avec lequel il avait déjà bouclé un tour du monde. N. B.

Sur les traces des marins de Lapérouse, Pierre Raffin a été victime d'une grave avarie devant Panamá.

Il était parti de Paimboeuf en août dernier. Il a ensuite traversé l'Atlantique, longé les côtes sud-américaines, fait escale aux Antilles. Il s'apprêtait à passer dans le Pacifique, cap sur les archipels situés au large de l'Australie dans l'espoir de retrouver d'éventuels descendants des marins de Lapérouse naufragés en 1788. Il naviguait seul à bord de Babar, son fidèle voilier en bois avec lequel il avait déjà bouclé un tour du monde en 2002, façon Jacques-Yves Le Toumelin. Son rêve s'est brisé en même temps que la barre de son voilier, il y a quelques jours, au large du canal de Panamá.
Collisions évitées
Nuit du 7 au 8 avril : Pierre Raffin affronte un vent de force 7. Soudain, la pièce métallique qui relie la barre au safran cède. Dans les coups de boutoir des déferlantes, et entre les cargos qui font route vers le canal, le marin nantais réalise, non sans mal, une réparation de fortune. Plusieurs collisions sont évitées de justesse. Le 12 avril, il parvient à rallier Colón sur la côte du Panamá.
« J'ai pris ma décision »
« Je pensais avoir préparé mon bateau du mieux possible, mais cette avarie est révélatrice : je pouvais perdre Babar... », lâche Pierre Raffin qui s'avoue « physiquement très fatigué ».
Cette fortune de mer survient en triste simultanéité avec l'annonce du décès d'un proche et des considérations familiales qui rendent souhaitable sa présence en France. Le choix d'un retour s'impose alors à lui.
« J'ai donc pris la décision de rejoindre les Açores via les Bermudes pour être à Paimboeuf en août ». Après les nécessaires réparations du bateau, il a donc mis le cap vers la France le 18 avril. Mais déjà percent dans son esprit de nouvelles pages de navigation à écrire : « Je vais essayer de ramener Babar... pour le préparer à de nouvelles aventures ».
Jean-Philippe LucasPresse-Océan

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