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Publié le 13 août 2007 par Raymond Viger

Pour coloniser la Nouvelle-France, des hommes venaient par exemple travailler sur un chantier sur une période de 3, 5 ou 7 ans. Un peu comme ceux qui sont partis dans le Nord pour construire les barrages de la Baie James. Les braves qui ont aimé le pays ont revendu leur billet de retour pour s’installer au Québec.

D’autres partaient avec l’objectif avoué de coloniser la Nouvelle-France. Ils apportaient des outils, des semences et quelques bêtes. Avec le désir de découvrir pour certains, de s’installer pour d’autres. Il faut comprendre qu’à l’époque, un père de famille qui possédait une petite terre ne pouvait pas nécessairement la séparer entre ses 15 enfants. Chaque petit bout n’aurait pas suffi à faire vivre une nouvelle famille. Plusieurs jeunes quittaient donc la France dans l’espoir de devenir propriétaire terrien et d’élever une famille.

Célibataires endurcies

Pour diverses raisons, une fille qui ne pouvait être mariée par sa famille était bien souvent envoyée au couvent. Ces jeunes femmes de bonne famille apprenaient des religieuses les travaux de base et y recevaient leur éducation. Un jour, le roi Louis XIV a décidé d’offrir une opportunité à ces jeunes dames. Si elles étaient prêtes à s’embarquer pour le Nouveau-Monde, il leur accorderait une dot pour qu’elles puissent s’y marier. De là l’expression « Filles du Roi ».


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