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Le pilote du Docteur House ENFIN diffusé sur TF1 !

Publié le 05 mai 2010 par Poclatelephage
Hier soir, sur TF1, après m’être délectée et le mot n’est pas trop fort de deux inédits de la saison 5 du « Docteur House », j’ai enfin vu son pilote, qui n’avait pas été diffusé lors de la mise à l’antenne de la série par la chaîne, ce qui était, et ça m’a toujours fait rire jaune, un des arguments commerciaux pour pousser les téléphageosériphiles à acheter le coffret DVD de la saison 1. J’étais évidemment curieuse de découvrir le premier épisode de la future série culte…
Le pilote du Docteur House ENFIN diffusé sur TF1 !
Mais avant cela, j’ai adoré l’épisode 22, bien qu’il m’ait privé une semaine encore des inédits de « Pékin Express ». Dans le 21, Chase demande Cameron en mariage et dans le suivant House, victime d’hallucinations, décide d’organiser la « bachelor party » de son ex souffre-douleur. Cet épisode est génial sur tous les plans. Le génial diagnosticien, qui n’a a priori pas retrouvé le sommeil depuis la mort de Kutner, puisqu’il ignore qu’en fait il sert les intérêts d’Obama comme Rory Gilmore, voit Amber, la dulcinée décédée de son meilleur ami, qui n’est, au moins le pense-t-il, qu’une partie de son subconscient. Durant tout l’épisode, la morte l’aiguille donc dans la résolution du cas à coups d’énigmes plus ou moins farfelues. En parallèle, il décide donc de se charger d’organiser une fête au très lisse Chase, et les souvenirs des précédents enterrements de vie de garçon du pauvre Wilson laisse augurer le pire pour cette soirée. Il mandate la magnifique 13 (13 bisexuelle, 13 nue, 13 lesbienne) et son compagnon pour aller choisir la future strip-teaseuse et les deux assistants de House bavent littéralement sur les filles.
Durant la soirée, House, qui pense avoir résolu son cas, se rend compte qu’Amber incarne son côté obscur puisqu’elle a réussi à l’amener à empoisonner le pauvre Chase et à mal diagnostiquer son patient.
Le téléspectateur a hâte de découvrir l’origine des hallucinations de son médecin favori, qui sont un rien effrayantes…
En comparaison, le pilote fait un peu grise mine. Il démarre avec une équipe constituée et un médecin déjà acariâtre, sous le joug d’une Cuddy, pas encore assez accro pour lui laisser toute latitude et qui exige des choses de lui, un comble… Wilson, encore très minet dans son physique, est ami avec House, sans que leur relation ait pris réellement toute sa dimension.
Tous les atouts de la série sont là : le Docteur misanthrope qui n’approche pas ses patients, menteurs par essence et qui ne s’intéresse qu’à la résolution du mystère et assez peu au reste ; les trois assistants aux parcours plus ou moins complexes qui se demandent bien pourquoi eux et pas d’autres, Cameron saisit dans le pilote, que ses fêlures sont à l’origine de son recrutement ; la patronne qui tente plus ou moins de contrôler leur meilleur diagnosticien de la Côte Est des Etats-Unis, voire du pays ou de l’univers tout entier ; le cas étrange – ici un ténia bien installé dans le cerveau de la jolie patiente qui n’est autre que la fliquette du Mentalist – du patient qui va servir de cobaye à 7 ou 8 reprises avant que House, en moyenne cinq minutes avant le dénouement de l’épisode ne tienne enfin grâce à une catharsis imprévisible la solution.
Mais, mais, la musique n’est pas la même. La réalisation, un rien étrange, fait parfois plus penser à un épisode de « V » ou de « X Files » qu’à la série que nous connaissons. Et puis de toute façon, TF1 diffusant les rediffusions en VF, j’ai eu plus de mal à accrocher à l’épisode avec les voix françaises.
Ce pilote illustre à nouveau le tour de force des saisons 4 et 5, qui ont su dépasser tout ce que j’énumérais précédemment pour apporter de nouveaux éléments et surtout une réelle profondeur à la série. House reste misanthrope mais sa relation avec Wilson, Cuddy ou son équipe le rendent (rarement) parfois humain. Certes, le génial diagnosticien est le centre de la série, mais la profondeur psychologique des personnages secondaires voire celle du patient est telle que la série ne tourne pas en rond. Enfin, en alternant des épisodes vraiment graves et noirs, à l’image – le travail sur les images est vraiment magnifique dans la saison 5 – comme dans les intrigues avec des pauses plus légères, la série scotche le téléspectateur.
Le pilote du Docteur House ENFIN diffusé sur TF1 !
Bref, je ne regrette aucun de mes mardis soirs devant « le Docteur House » (aussi grâce à 13 qui met des billets dans le string de la stripteaseuse ou qui la lèche à la bachelor party) même s’ils m’ont fait louper le début de la cinquième saison de « Pékin Express ».
[Pour les plus courageux, je rappelle qu’on live-blogue ici ce soir…]

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