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Publié le 01 novembre 2006 par Raymond Viger

La compagnie de crédit vous charge des intérêts sur le 500 piastres au complet, et ce rétroactivement à partir de la date d’achat.  Vous payez des intérêts sur un montant cinq fois plus élevé que ce que vous venez d’emprunter. Ce n’est plus du 19 % par année, c’est rendu à du 95 % par année. Passé 60 %, c’est un taux usuraire (du shylocking).

Mais il y a pire encore. Trois jours après avoir payé votre 400 $, vous recevez de l’argent. Vous payez la balance de votre solde, soit 100 $. Dans votre tête, les intérêts arrêtent là. Bien non. Les intérêts continuent à courir jusqu’au prochain état de compte.  Vous payez des intérêts sur de l’argent que vous ne leur avez même pas emprunté!

La morale de cette histoire: une carte de crédit, ça s’utilise si vous avez la capacité de la payer au complet quand vous recevez votre état de compte.

La morale de cette morale : si vous êtes toujours pris avec un solde sur vos cartes de crédit, il existe différentes ressources pour vous aider à vous en sortir.  Entre autres les associations coopératives d’économie familiale (A.C.E.F). Consultez le bottin téléphonique pour connaître celle de votre quartier.

Un bon côté des cartes de crédit

Malgré le fait que je soutienne fermement qu’une carte de crédit n’est pas un outil de financement sur lequel on devrait laisser traîner des soldes impayés, il y a tout de même un avantage important à payer ses achats sur carte de crédit.

En utilisant votre carte de crédit, si vous n’avez pas reçu les services promis par le marchand, vous appelez le service à la clientèle de votre compagnie de crédit et vous pouvez faire annuler l’achat.  Votre compte sera crédité et ce sera la responsabilité du marchand de prouver que vous avez reçu les services achetés. C’est beaucoup plus facile que de demander à un marchand un chèque pour remboursement, une fois la transaction complétée.

Une carte de crédit, dans la mesure où l’on paye intégralement le solde en recevant son compte, permet au consommateur de garder un pouvoir face au marchand. N’hésitez pas à faire appel à l’Office de Protection du Consommateur ou à l’ACEF (association coopérative d’économie familiale) si vous éprouvez des difficultés. Composez le 4-1-1 (opératrice) pour obtenir le numéro du bureau le plus près de chez vous.

Autres textes Protection du consommateur concernant les cartes de crédit:

Taux promotionnel CIBC VISA et fausses représentations

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Fausses représentations des cartes de crédit

Carte de crédit et taux usuraire

Dépassement de la limite autorisée

Endettement sur carte de crédit

Canadian Tire devient une banque et une carte de crédit

RESSOURCES

Office de la protection du consommateur du Québec

Montréal: 514-253-6556
Québec: 418-643-1484
Partout au Québec: 1-888-OPC-ALLO (1-888-672-2556)

Option consommateurs


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