Magazine

journaldelarue

Publié le 01 novembre 2006 par Raymond Viger

Elle a essayé de se faire soigner de sa maladie. Malheureusement, la cornée des yeux était séchée. Cela ne se traitait pas. Elle possède une force mentale qui est une très belle qualité de l’esprit. Elle fait preuve d’une très grande acceptation et d’une joie de vivre exceptionnelle. Elle est la bonté même. Elle a déjà été une compositeure-interprète de grands talents et une excellente danseuse malgré qu’elle ait été privée de sa vue. Elle a toujours fait son ménage et ses pâtisseries.

À l’âge de 55 ans, Laurent est décédé. Elle a tout de même continué de faire sa vie avec la même joie de vivre, toujours sans se plaindre de quoi que ce soit. Elle avait le don d’accepter ce qu’elle ne pouvait pas changer.

Elle a connu un autre homme qui est devenu son mari. Il est décédé à 75 ans. Elle a vécu cette épreuve sans se plaindre. Par la suite, deux de ses garçons sont décédés à un an d’intervalle. Elle a trouvé la force d’accepter les choses de la manière qu’elles arrivent.

Je ne l’ai jamais entendu dire «Si j’avais mes yeux!». Quand on l’aidait pour ses sorties, elle nous demandait combien de marches il y avait, quels étaient les obstacles qu’elle rencontrerait. Elle ne voulait pas que cela paraisse quand nous l’aidions. Elle n’a jamais voulu se servir de sa canne.

Je me rappelle d’un jour où elle ne se sentait pas bien et due être hospitalisée. Quand elle a eu le résultat du médecin, elle m’a dit: «J’ai quelque chose à te dire. Cela me gêne un peu. Le docteur m’a dit que je n’avais rien. J’ai simplement trop mangé de tarte au sucre en cachette.» Aujourd’hui, ce qui lui manque le plus c’est de faire des tartes. Mais je crois que suite à l’histoire de l’hôpital, c’est mieux comme ça!

Encore aujourd’hui, c’est une personne très fière. Ses bijoux sont toujours bien placés. Elle continue toujours de prier sans se lasser. Mon frère Mario reste avec elle à plein temps et ses quatre filles sont très près d’elle. Dernièrement, à 83 ans, elle m’a dit: «Tu sais que je suis chanceuse de ne pas avoir de maladie pour mourir.» C’est un exemple qui me donne le courage de continuer sans me plaindre. Je t’aime maman. Ton exemple compte beaucoup pour nous tous. Continue à nous partager ton courage, ta joie de vivre et ton amour.

Autres textes sur la famille:

Famille: des ressources tout près de chez vous

La soirée du hockey, un moment privilégié entre un père et son fils


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Raymond Viger 488 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog