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Publié le 31 octobre 2006 par Raymond Viger

Vendredi 7 septembre 2001, ses yeux s’ouvrent, ils brillent, une lumière éclate dans son regard et soudain plus rien, elle ne respire plus. Prise de panique, je fais sortir tous les membres de ma famille pour rester seule avec elle, je ne sais pas quoi faire. J’essaye, pour un court moment, de la réanimer… Plus rien. Je me suis mise à pleurer.

Depuis, il est vrai que j’ai consulté pour être aidée. Mais, j’ai menti à mon thérapeute, en parler faisait trop mal. J’ai fait semblant que tout allait mieux. J’ai voulu me protéger pour ne pas souffrir.

Aujourd’hui, je comprends que c’est important de faire son deuil car si la tête s’efforce d’oublier, le corps, lui, s’en souvient. Je suis au prise avec de l’angoisse constante, mon corps tremble de peur, mon âme se noie, j’ai de la difficulté à voir le soleil briller. Les gens autour de moi qui m’aiment, je les fuis, par peur qu’eux aussi partent, alors, je me coupe de tout cet amour. Je sais que j’ai encore du chemin à faire, mais ça m’a fait du bien d’en parler.

Ressources

  • Deuil-secours : (514) 389-1784
  • Renseignez-vous auprès du CLSC de votre quartier, ils peuvent vous offrir support et référence.

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