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Loger gratuitement à l’étranger

Publié le 07 mai 2010 par Muta

La semaine dernière je vous parlais du WWOOF, phénomène en vogue pour partir découvrir des pays aux quatre coins du monde. Mais il existe d'autres systèmes d'hébergements internationaux pour partir quelques temps à l'étranger en minimisant les dépenses issues de votre hébergement.  

Alors tout d'abord un bref rappel sur le WWOOF. Le principe ? Vous êtes nourris et logés dans une ferme bio en échange de votre aide aux travaux agricoles. Aujourd'hui 99 pays proposent ce service. C'est très pratique pour des séjours de longue durée et s'imprégner complètement d'une culture. Pour plus de détails je vous renvoie à l'article de la semaine passée.   

Loger gratuitement à l’étranger

Ensuite le plus connu, le CouchSurfing est libre et gratuit. Le principe est de proposer un hébergement à un ou plusieurs touristes pendant quelques jours. Leur site internet est très bien conçu puisque il permet à chaque membre de présenter son profil personnel. De plus il est possible de laisser un avis sur un hôte ou sur des invités après un hébergement, ainsi les moins sympas sont vite mis à l'écart. CouchSurfing cherche à « rapprocher les personnes et les lieux dans le monde, créer des échanges de savoir, élever la conscience collective, diffuser la tolérance et faciliter la compréhension interculturelle ». Aujourd'hui c'est le service d'hébergement le plus développé avec 1,6M de membres dans 235 pays. Les couchsurfeurs ont en moyenne entre 20 et 30 ans, alors ne vous attendez pas à trouver une chambre d'amis, on est plutôt dans le registre du « t'en fais pas, il est confortable le canap' ».  Les membres constituent une vraie communauté puisque vous avez la possibilité de vous inscrire à différents groupes et forums et de participer régulièrement à des évènements : rencontres, soirées, pique-niques, etc.  

L'Hospitality club est plus ancien que le CouchSurfing, mais il est moins connu et propose pourtant les mêmes services. C'est peut-être dû à leur charmant site internet. En tout cas c'est un service d'hébergement fiable et reconnu.   

Le Pasporta Servo, lui, n'est pas gratuit, et en plus il faut parler l'Esperanto ! Bon d'accord, ce n'est que 15 euros par an pour avoir la liste des hôtes et il paraît que l'esperanto s'apprend très facilement. Encore une fois le but n'est autre que la rencontre entre personnes de tous horizons mais cette fois dans la langue internationale. Le Pasporta Servo est utilisable dans plus de 80 pays et 44 pays ont leur propre section.    

Pour finir le Servas Open Doors. Il se veut différent des autres mais je n'ai pas trouvé en quoi. En échange d'une cotisation, vous avez accès aux hébergeurs de  plus de 120 pays. Servas signifie littéralement « nous servons », dans le sens de « nous servons la paix », en Esperanto. C'est un réseau fiable sur lequel vous pouvez vous appuyer sans crainte. D'ailleurs Servas International (organisation à but non lucratif contribuant à renforcer l'entente, la tolérance et la paix à travers le monde) a un statut consultatif en tant qu'ONG au Conseil économique et social des Nations unies.   

Loger gratuitement à l’étranger
   

L'anecdote:  Du 15 juillet 2000 au 15 juin 2002, Rachel Prual et David Cholet ont réalisé un tour du monde de 700 jours, traversant 5 continents et 36 pays. Le Pasporta Servo leur a permis d'être accueillis 185 nuits. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à jeter un coup d'œil au site internet consacré à ce voyage.   

J'ai déjà entendu parler de « dépaysement » plus d'une fois quand un parisien part en week-end en Normandie… Mais partir faire du CouchSurfing en Asie ou en Amérique, voilà qui serait un vrai dépaysement ! J'imagine que ça ne doit pas être facile de débarquer comme si de rien n'était chez une personne que l'on ne connait pas. Je n'ai jamais eu recours à ce genre d'hébergement, mais j'espère tester ça prochainement ! N'y aurait-il pas quelqu'un parmi les lecteurs qui serait déjà parti à la baroudeur dormir chez des inconnus à quelques milliers de kilomètres de chez lui et qui serait prêt à nous livrer ses impressions ? 


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