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Adèle Blanc Sec

Publié le 08 mai 2010 par Flow

Adèle Blanc Sec. (de Luc Besson)

Un divertissement moelleux.

 

Quand Indiana Jones rencontre Amélie Poulain, cela donne un mélange qui se révèle plaisant.

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Bon je vous l’accorde, la blague est facile et de mauvais goût mais je n’ai pas pu me retenir... Luc Besson revient à la réalisation et délaisse (un temps hélas) ses productions américanisées et vide de sens. Il nous offre un divertissement de qualité, à visionner en famille, loin des tracas de la vie moderne.

Le cadre.

L'histoire prend place au début du vingtième siècle, deux ans avant la Grande Guerre. Elle est caractérisée par l'insouciance de l'époque. Insouciance d'un monde qui ne sait pas encore ce qui l'attend. Les décors, sans être empreints d'une authenticité de chaque instant, n'ont pas à pâlir face aux films historiques. C'est un plaisir d'assister aux pérégrinations d'Adèle tant les décors font plaisir à voir.

Un humour bien de chez nous.

Une des composantes principales du film, c'est son humour. Un humour bien franchouillard, à base de blague potache et de personnages à moustaches. L’inspecteur Caponi (Gilles Lellouche, méconnaissable), complètement à côté de la plaque et le chasseur, totalement déjanté sont des archétypes de personnages bien français. L'humour prend une autre tournure lorsque commence le "spectacle" des momies. Ces dernières, sacrément ridicules sont réussies. N'oublions pas de parler de l'humour basé sur les connaissances du spectateur. Ce dernier connaît le futur et cela le place au dessus des personnages qui énoncent en plaisantant ce qui va se passer. Je pense bien sûr à la blague sur le musée du Louvre et aux "vacances" d'Adèle à la fin du métrage. En gros, cet aspect réussi évite au film de n'être que divertissement de plus.

Mélange des genres.

Ce film est un mélange de différents genres. Un peu comme si Luc Besson avait pris une éprouvette et avait mélangé des pans de plusieurs films. Ainsi, on retrouve un peu de Indiana Jones. La scène d'ouverture en est le parfait exemple. L'Égypte, les pièges, l'aventurière... Il empreinte au genre aventures ses codes et son rythme. Ajouter à cela un parfum de drame (sa sœur est dans le coma), un zeste de romance et la grosse touche d'humour évoquée plus haut et vous obtenez un film hétéroclite à suivre en famille. Le défaut principal du film est paradoxalement cette diversité car le risque de prendre un peu de tout c'est de ne traiter à fond rien du tout. Ce qui est le cas ici. Il faut noter également qu'il empreinte le ton et l'esthétique à Jeunet (Amélie Poulain). La scène du match de tennis en est représentative. Il ne faut pas non plus négliger l'aspect fantastique. C'est celui qui fait le plus de peine à voir. L'utilité du ptérodactyle est discutable, d'autant plus que les effets spéciaux ne sont pas à niveau.

Au final, si vous avez envie de passer un bon moment en famille, sans vous prendre la tête foncez car ce film est parfait dans cette fonction.

Les +:

- Énergique Louise Bourgoin

- Humour réussi

- Divertissement familial.

Les -:

- Effets spéciaux d’un autre âge

- Des genres un peu trop dissous.

 

 

 

Note:

2


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