Un juif et un arabe.

 

Ils ne s'aiment pas. Ils ne s'aimeront jamais. A croire que l'histoire fait de l'être humain le pire ennemi de l'être humain. Ils se retrouvent face à face dans une rame du métro parisien. Deux parfaits inconnus qui ne peuvent que se haïr.
Parce qu'à chaque commémoration on se targue de nous dire "Rappelez-vous. Rappelez-vous."
Ne pas oublier. Ces deux-là n'oublient pas qui incarnent si bien les frustrations jamais éteintes de l'histoire. Un volcan reste un volcan. L'humain se constitue de peuples qui se haïssent et d'individus qui vivent ensemble.
Tout à coup, surgissent des fachos qui viennent "casser du beur".
L'Arabe est la cible de ces décervelés. Comme le noir, l'asiatique, le non celte. Celui qui ne s'abreuve pas de Kanter en écoutant du Métal bas de gamme, gueulant des heil hi(tl)er à longueur de haine.
Mais...
Mais, je vous laisse vivre le virage de ce film. Quand le portable du Juif sonne.
Ce film est certes simpliste dans son message. Mais il se prétend tel. C'estune image. Montrons là à nos enfants...