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Lu, vu et entendu en mai 68 *

Par Essel

luvumai68 "Il est interdit d'interdire."

"Dans une société qui abolit toute aventure, la seule aventure possible c'est l'abolition de cette société."

« La liberté commence par une interdiction : celle de nuire à la liberté d’autrui. »

La nuit du 10 au 11 mai 1968 fut la première nuit des barricades, celle où les pavés répondirent aux coups de matraques, celle où des voitures furent incendiées, celle où l'on compta des centaines de blessés, celle qui décida les syndicats et l'opinion à rejoindre la grève estudiantine.

« La chienlit, c’est lui ! L’anarchie, c’est je ! »

C'est Antoine, le chanteur rendu célèbre par son tube "Elucubrations", caractérisé a posteriori comme un signe avant-coureur de mai 68, qui signe la préface de cette compilation de slogans et d'affiches emblématiques de ce qui marqua un tournant visible et lisible dans la société française.

« Les frontières, on s’en fout »

« Un bon maître, nous en aurons un dès que chacun sera le sien. »

« Ni Dieu ni maître. »

Lui a demandé dans sa chanson la mise en vente libre de la pilule alors que ne serait-ce qu'en parler était interdit par la loi, eux ont hurlé aux CRS des slogans libertaires, affiché des images frappantes de médias muselés et écrit sur les murs des phrases bien senties qui n'ont pas perdu de leur actualité.    

« Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner. »

« Une pensée qui stagne est une pensée qui pourrit. »

« Si les élections pouvaient changer quelque chose, il y a longtemps qu’elles auraient été interdites. »


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