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Poeme de Reptile : Plaines du Katanga

Publié le 07 mai 2010 par Illusionperdu @IllusionPerdu

Les nuages glissaient sur la surface du ciel

Parfois un voilier aux plumes sombres,

traversait silencieusement l'étendue,

Un rayon d'acier brûlait la pupille,

Dessous, les plaines herbeuses se balançaient,

au grés des alizés,

Mer organique, où glissait, félins et proies

Au loin les coups sourds d'un bûcheron,

sonnait le glas d'un vieil arbre séché,

Ce dernier port de l'oeil, avant l'horizon,

Entre les herbes sèches, serpentait l'âme

rejeté de la vie, ses écailles miroirs

jouaient sur la lumière,

une musique de mort synthétique

Mais dans ce monde du bruit sourd,

du cri de guerre ou du lourd silence,

le tueur peut être proie

Avec le cri de l'arbre qui s'écroule

l'oiseau casse son lien céleste,

et le serpent perd sa vie,

Tandis que les prédateurs,

reprenaient leur chemin

Une main invisible caressa la plaine...

Silences, et cris perdus reprirent.


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