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Des URL « tout-terrain », courtes et conceptuelles

Publié le 15 mai 2010 par Arnaud Briand

L’autre jour, Sébastien Billard décocha une petite flèche dans le monde du référencement. Avec son article intitulé SEO : ces optimisations qui ne servent à rien (ou presque), un point m’a notamment interpellé, car j’y étais encore confronté récemment. Est-ce l’URL rewriting sert à quelque chose ?

Des URL « tout-terrain » sont plus pérennes

En effet, depuis 3 ans, j’ai tendance à formater les URL des pages de mes clients sans aucune extension (plus de .php, plus de .html, plus de .aspx). De cette manière, lorsque le site change de technologies (et cela arrive), passant par exemple d’un serveur Microsoft IIS à un serveur LAMP, certaines pages, qui n’ont plus d’extension, deviennent en quelque sorte « tout-terrain ».

Cela n’empêche pas de réaliser des redirections 301 le cas échéant. Seulement, si le catalogue de produits ne change pas entièrement, qu’une partie de son rayonnage reste le même, ou que la gamme de services de mon site B2B reste inchangé, l’absence d’extension permet de rester constant ou « tout-terrain », ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose en matière de linking. Je n’ai pas besoin de modifier les liens acquis vers les pages profondes, lesquels ont été obtenu de manière médiculeuse par des partenariats ad hoc.

Des URL sans extension et sans mot d’arrêt

Couverture du livre de John Battelle - La révolution Google
L’autre point auquel je m’attache, c’est l’implémentation d’URL sans mot d’arrêt (de, à, et, où, du, la, le, avec, etc.). Tous ces termes permettaient il y a 3 ans de gagner de précieux cycles d’horloge pour les moteurs. John Battelle en parlait d’ailleurs dans son livre « La révolution Google » (un must-read au demeurant !).

Le prédécesseur de Bing avait également du mal à indexer les URL avec trop de tirets demi-cadratins (-). Du coup, malgré les évolutions, certains réflexes rentrent dans la catégorie des bonnes pratiques, ce qui est d’autant plus vrai quand cela ouvre la voie à une nouvelle bonne pratique : la conceptualisation des URL.

La conceptualisation des URL

Pourquoi écrire « www.monsite.com/la-presse-parle-de-nous/ » alors que l’URL de la page peut être « conceptualisée » ou « résumée » par « www.monsite.com/presse/ » ? Pourquoi écrire l’URL de la page dédiée au recrutement « www.monsite.com/nous-rejoindre », c’est-à-dire respecter le wording de l’item de navigation, alors qu’il risque de changer lors d’une prochaine refonte ? Pourquoi ne pas proposer « www.monsite.com/recrutement/ » dans la mesure où il y a aura probablement toujours une page dédiée au recrutement ?

La conceptualisation des URL permet de concentrer le sujet d’une page en un ou deux mots. L’anglais est une langue conceptuelle, les exemples de ce type d’URL sont donc nombreux outre-Atlantique.

Alors, si l’URL rewriting ne sert à rien en SEO, il représente définitivement une bonne pratique, d’autant que des URL courtes, conceptuelles et « tout-terrain » permettront aussi de passer à travers les fourches caudines des raccourcisseurs d’URL.

Des bonnes pratiques, voilà vers quoi le monde du référencement se dirige ! Enfin, c’est ce à quoi je crois … Cela permet aussi d’éviter les débats sans fin et de se concentrer sur des choses plus importantes ….


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