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New york, i love you

Publié le 16 mai 2010 par Lorraine De Chezlo
NEW YORK, I LOVE YOUCollectif
(de Mira Nair, Fatih Akin, Yvan Attal, Allen Hughes, Shekhar Kapur)Comédie dramatique - 1h45Sortie salles France - 14 avril 2010avec Ethan Hawke, Maggie O, Andy Garcia, ...
Dans le New York d'aujourd'hui, il est des villes, il est des vies qui se croisent, des communautés qui se rencontrent et savent s'apprécier, des taxis qui sillonnent the Big Apple et conduisent les clients qui montent au gré des hasards. Il est des plans dragues, des quiproquos, des instants magiques. Tragiques aussi.
Sur les conseils de l'ouvreuse du petit ciné d'art et essais, on est allés voir New York I Love you. Un vrai moment de détente cinématographique, des séquences filmées par différents cinéastes, tels des sketches, des courts métrages, des exercices de style. Mais ces séquences sont liées entre elles, et non superposées, grâce à certains personnages que l'on suit un peu à travers la ville.

NEW YORK, I LOVE YOUNEW YORK, I LOVE YOU

Alors certes, comme dans tout exercice similaire, on pourra trouver les parties du film inégales, plus ou moins convaincantes, le ton étant propre à chaque réalisateur. Mais justement, c'est aussi là la richesse de New York I Love you : on est embarqué dans des histoires tantôt émouvantes, tantôt surprenantes. Il y a beaucoup de poésie, d'esthétique, mais aussi d'espièglerie et d'humour. Je retiendrai de ce film la force des échanges entre le bijoutier indien et la femme juive à la veille de son mariage qu iaboutit à un discours sur la globalisation à travers le commerce des cheveux ; la virtuosité des premières scènes avec le charme du dragueur magicien, mais à magicien, magicien et demi ; le dîner du couple qui sait encore renaître de ses cendres ; le portrait de Shu Qi mis en peinture par l'artiste suicidaire, et puis bien sûr la séquence de danse de ce baby sitter qui ne laisse nullement la gente féminine indifférente... Un film agréable qui se laisse voir. Et écouter, tant la musique nous donne à entendre des morceaux de choix.Le bémol de Dextarian - VersatileLa comparaison avec "Paris, Je t'aime" - Rob Gordon a toujours raison

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