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La chambre des morts de Franck Thilliez

Par Ogresse
La chambre des morts de Franck ThilliezVotre lecture de La chambre des morts sera gênée par d’affreux échos si, comme moi, vous avez lu énormément de thrillers/polars et vous vous souvenez du ‘Silence des agneaux‘.
Ce n’est pas que ce roman soit mauvais, non, il est même de lecture très agréable (dans le genre ultra morbide) mais les inspirations de Franck Thilliez y sont tellement apparentes qu’il faut parfois se cramponner un peu aux pages.

Petite touche positive (oui, oui, je peux !), j’ai beaucoup aimé son style à la fois poétique et moqueur:

Le capitaine Raviez arborait une moustache gigantesque. La proéminence poilue d’un brun terreux mangeait la totalité de sa lèvre supérieure et s’étirait en pointes de fouet entretenues avec une laque spéciale. L’élégance d’Hercule Poirot sur la carcasse de Clint Eastwood.

Raviez se revendiquait Dunkerquois pur et dur, friand de bière et de carnaval. Mais une fois ses cent kilos comprimés sous son uniforme de flic, il dégageait la froideur d’une falaise. Le genre de type à éviter, si possible…

Il grillait une roulée à l’entrée du confinement qui abritait la Mort. Comme à son habitude, il brilla d’éloquence.

- Je vous ai vu interroger le Lillois. Qu’est-ce que tu fiches ici, Hannebelle ?

J’ai aussi apprécié que l’histoire se déroule dans un cadre géographico-social très marqué: Le Nord. Cela lui donne un aspect plus touffu, une identité.

Voici les premières pages.

La note de L’Ogresse:
La chambre des morts de Franck Thilliez

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