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Metz: témoignage direct

Publié le 05 décembre 2007 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa
L'enchaisée de la fac de Metz tente de rétablir la vérité sur le déblocage violent dont ont été victimes les grévistes ou comment atterir à l'hosto en 1 leçon (méthode simple et rapide). Déblocage violent de l'université de metz.
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Cet article a tout d'abord été écrit en réaction à un autre article http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=91029
, mais puisqu'il est trop long pour être mis en commentaire à moins de le découper en 15 à 20 tomes j'en ai fait un article à part entière. Peut être même qu'il le mérite, peut être pas... A vous de prendre le temps de voir... Les faits ont eu lieux sur la fac de Metz le lundi 3/12 vers 8h30-9h.
Cet article a tout d'abord été écrit en réaction à un autre article http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=91029
mais puisqu'il est trop long pour être mis en commentaire à moins de le découper en 15 à 20 tomes j'en ai fait un article à part entière. Peut être même qu'il le mérite, peut être pas...
A vous de prendre le temps de voir...
Tout d'abord ce blocage a été voté en AG jeudi 29 nov., nous étions donc dans notre bon droit. Si les résultats des votes ne vous plaisent pas, vous n'avez qu'à y participer, si nous sommes si minoritaires que vous le dites sans arrêt vous ne devriez rien avoir à craindre. Et ce que se soit par rapport à de quelconques et hypothétiques soi-disant pressions ou menaces venant de notre part (qui, soit-dit en passant, sont inexistantes [en tout cas à metz]).
Ensuite, ce n'est pas nous qui voulions en découdre avec lui, mais lui qui est venu essayer de nous pousser à l'affrontement. LUI qui "est intervenu personnellement pour débloquer les UFR bloquées". Dois-je rappeler que ce n'est pas son rôle ? Imaginez que notre si cher président de la république descende dans la rue avec ses acolytes (pour l'image disons ses ministres même si ils sont pour le moins inexistants) pour disperser lui-même une manifestation, cela ferait scandale n'est-ce pas ? Hé ben là c'est pareil et pourtant très peu de gens semblent s'en offusquer... En France chacun est censé tenir son rôle, ce qui n'a pas été le cas ici puisque Lioger a voulu prendre le rôle des forces de l'ordre.
Enfin, pour ce qui est de soi-disant violences que nous aurions commises envers le président et ses acolytes (j'irais jusqu'à dire ses sbires mais on m'accuserait probablement d'être tendancieuse dans mes propos) elles n'ont jamais existées et je l'affirme haut et fort ! Je sais bien que les gens qui ont assistés à la scène de l'extérieur peuvent avoir eu l'impression que nous menacions le président lorsque nous l'avons bloqué contre la vitre avec une table : effectivement il a été plaqué contre la vitre et le ton est monté, mais cette table avec laquelle on l'a bloqué, il avait essayé de nous la jeter dessus. Cette réaction forte qui a pu effectivement être ressentie de l'extérieur comme une menace n'était qu'une réponse dictée par un instinctif besoin de défense face à une personne qui se montrait dangereuse envers nous en envoyant des meubles comme projectiles envers des personnes ne menaçant aucunement son intégrité physique.
En effet mr.Lioger m'avait quelques instants auparavant lancée une chaise droit dans le ventre. Que l'on m'explique en quoi moi (jeune fille de 18 ans pas très sportive) et une autre fille de la même carrure que moi aurions pu lui faire quelque mal que ce soit ? Car à ce moment là nous étions les seules proches de lui et les autres n'étaient qu'en train de sortir du couloir adjacent. Que l'on me dise comment on peut oser prétendre que les violences venaient de nous alors que la seule personne qui a été blessée, c'est moi...
Qu'un seul des membres de l'administration vienne me montrer un bleu, une bosse ou une écorchure... Personnellement j'ai une contraction musculaire dûe au choc, des hématomes sur les organes internes (zone entre le bassin et les côtes, coté droit) et peut être aussi une ou deux cotes fêlées au vu des douleurs que je ressens quand je tousse, quand je ris ou même quand je respire un peu trop fort. J'ai fait une crise de spasmophilie suite au choc psychologique et j'ai craché de la bile (certes ce n'est pas du sang comme la rumeur l'a dit) à cause de la contraction de mes systèmes musculaire et digestif qui ont tentés d'encaisser le choc provoqué par un dossier de chaise arrivé à toute vitesse dans mon ventre. Et j'ai été évacuée en ambulance par les pompiers alors que j'étais en passe de m'évanouir.
Alors qu'on me dise honnêtement que c'est Lioger la victime de violence dans cette histoire...
De plus, quant aux vitres et portes cassées, elles ne sont pas de notre fait : la vitre (porte d'entrée, hall du SHA) ce sont des pesonnes ivres sortant de la boom enim qui ont tentés de forcer la porte à coup de poubelle lors du premier blocage. Et les portes abimées (passage entre SHA et Demange) elles ont été forcées par les vigiles lorsqu'ils avaient essayer de nous déloger de l'amphi Demange la semaine dernière.
En espérant que votre information sera désormais un peu plus complète que la seule version de la présidence et de ses amis.
le mercredi 5 décembre 2007 à 01h01

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LES COMMENTAIRES (1)

Par zatopek
posté le 10 décembre à 18:44
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ce n'est pas la premiere fois que des violences de la part de pro Lioger ont cours a la fac de Metz et bien sur il ferme les yeux et couvre certaine personne...L AFFAIRE EST EN COURS

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