Ecoutant France Inter ce matin, je frémis !
Pour réduire son énorme déficit, le gouvernement annonce des coupes sombres dans les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales.
Scandaleux ! Si l’Etat a laissé se creuser, budget après budget, un gouffre de déficit cumulé, ni Louviers, ni la CASE, ni le conseil général de l’Eure n’en sont responsables : tous nos budgets sont en équilibre ou légèrement excédentaires !
Equilibre forcé, mais équilibre quand même : la loi interdit tout déficit dans les budgets des collectivités territoriales. En face de chaque dépense locale, il y a obligatoirement une recette certaine. Seul l’Etat s’accorde la facilité de créer du déficit budgétaire.
Quelle conséquence pour les Lovériens ?
Si l’Etat taille dans nos recettes pour combler le trou créé par ses propres dépenses, il faudra supprimer des services rendus par la Ville à la collectivité. C’est arithmétique, aussi simple qu’une phrase musicale.
Et, je le répète, scandaleux !
Car, je l’affirme sans crainte d’être démenti, chaque euro dépensé par la Ville est un euro utile, utile à tous.
Prenons l’exemple de la voirie, co-financée par la CASE et la Ville. Notre équipe a choisi d’en faire une priorité pour ce mandat.
L’adjoint aux travaux, Jacky Bidault, (photo) y déploie de remarquables qualités d’organisateur et de
meneur d’équipes.
C’est ainsi qu’il a obtenu du Conseil général la rénovation
de voies départementales, dont la rue du 11 novembre et le boulevard Winston
Churchill
Résultat : depuis 2008, plus d’une quarante voies et
trottoirs ont été rénovés.
Qui fait mieux ?
Parmi les chantiers les plus marquants : la rue du 11 novembre ; la rue du Matrey, du Marché aux Œufs ; la rue du 8 mai 1945 ; de nombreuses rues dans le quartier Saint-Germain et trottoirs dans le quartier des Amoureux…
Et cette année ? L’effort est tout aussi conséquent : rue du Rempart (dont le démarrage des travaux est imminent) ; giratoire définitif du Champ de Ville ; pont Edouard Lasnon ; rue Saint-Germain ; une partie de la place de la Halle ; rue de l’Ile ; boulevard Joffre … et bien d’autres rues encore.
En 2011, faudra-t-il casser cet élan pour combler les dettes de l’Etat ?