Magazine Culture

Salem... Stephen King

Par Antoni

challenge-stephen-king.jpg

4ème de couv' :

Pourquoi une petite bourgade paisible, Salem, s'est-elle subitement vidée de ses habitants, est devenue une ville fantôme ? Quand il y revient, Ben Mears ne recherche que des souvenirs d'enfance dans une grande maison inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires vingt ans auparavant. Mais, très vite, il va devoir se rendre à l'évidence : il se passe des choses très étranges à Salem. Serait-elle hantée ?

Salem... Stephen King

Mon avis :

409 pages. (620 pages au format poche)

Paru en 1978 aux Etats-Unis.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Voilà, voilà.

Après huit jours de silence radio, je reviens vers vous pour évoquer ma dernière lecture de Stephen King.

Mais alors, qu'en ai-je pensé ? Galvanisé par les premiers romans du maître du suspense, je me suis jeté à corps perdus dans la ville de Salem. Commence alors la description d'une galerie de personnages (trop d'ailleurs !), parties intégrantes du microcosme de la ville.

Puis arrive Benjaman Mears (curieux prénom, non ?), le personnage principal. Ecrivain à la renommée grandissante, il revient s'installer dans la ville où il a passé ses premières années. Traumatisé plus qu'il ne l'aurait soupçonné lui-même par une vision cauchemardesque vécue à Salem, l'individu vit cet emménagement temporaire comme la possibilité d'exorciser ses hantises.

Il tente de se (re-)faire une place parmi les habitants, s'intégrant du mieux qu'il peut. Il aura notamment un flirt avec la belle Susan Norton. Malheureusement, malgré ses efforts, c'est naturellement vers lui que vont se stigmatiser les méfiances dès lors que les premiers événements vont se produire.

Rancoeurs ou pas, il n'est pas le seul à avoir rejoint la ville : une personne a acquis un magasin ainsi qu'une maison sur les hauteurs. Cette maison, tout le monde la connaît : c'est Marsten House, du nom de son propriétaire Hubbie Marsten, qui a mis fin à ses jours en s'y pendant, vingt ans plus tôt. Par défi, Benjaman, alors enfant, avait pénétré la maison, répondant à une blague d'enfant. Il avait vu le pendu... alors qu'il était censé avoir été découvert depuis plusieurs jours. De quoi devenir dingue, non ? Maison hantée, assassinat sauvage d'un chien, disparition d'un enfant, trois ou quatre morts en l'espace de quelques jours : que se passe-t-il à Salem ?

Etrange, bizarre... tous les qualificatifs sont bons, surtout quand on connaît Stephen King et sa façon d'amener les événements...

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * 

Je fais sciemment une petite pause et vous comprendrez un peu plus tard.

C'est bien beau tout ça mais cela ne nous dit pas vraiment pourquoi les habitants ont de réelles raisons d'être inquiets par les catastrophes qui s'abattent sur la ville. Je dois dire que je suis davantage mesuré dans mes éloges car je ne m'attendais pas à ce genre d'intrigue en parcourant les premières pages. Et pour tout dire, l'on ne rentre dans le vif du sujet qu'à partir de la 170ème page... un peu long, peut-être ?!?  J'ai parfois lutté, me battant contre ma conscience qui m'incitait à refermer définitivement ce livre. Mais je me suis accroché...

Pour autant, Stephen King, même quand il paraît moins bon, demeure sacrément efficace.

Allez, arrêtons avec le suspense, n'est pas SK qui veut.

Vous voulez savoir quel est le thème de ce livre ? Vous voulez déterminer la nature du fléau qui s'est abattu sur la ville ? Vous n'avez toujours pas trouvé (pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, évidemment !) la solution ??? Pourtant, la réponse est dans l'article. Si, si : il suffit pour cela de lier chaque début de mon avis.

Lier chaque début ? T'es mignon Antoni mais ça veut dire quoi ? Bah... je vous laisse chercher : vous m'en direz des nouvelles.

Stephen King reprend à son compte un mythe, classique de la littérature fantastique mais il ne le revisite pas. Dommage !

Au fait, je profite de cet article pour présenter mes excuses pour mon retard à Neph car je devais lire cet ouvrage pour le 9 mai dans le cadre d'une lecture commune avec Mystix et Audrey. Allez voir leurs avis pour vous faire une idée plus précise encore...

 Oh, dites-donc, c'est rigolo (si je puis dire !), c'est notre ami Hutch qui joue le rôle de Benjaman Mears dans l'adaptation cinématographique !!!

Si vous voulez notamment découvrir une couverture effrayante, allez vite voir l'excellent avis de Lylou.

Ma note : 2.5 / 5 (je suis sympa !).

Ce livre est le vingtième lu depuis le début de l'année et le quatrième lu dans le cadre du challenge STEPHEN KING organisé par... Neph.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Antoni 103 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines