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Après les saints de glace, l'essaim de ma voisine

Publié le 21 mai 2010 par Filou
Avec les beaux jours, l'essaim se montre. Pour l'instant, il est haut perché, mais avec le temps ne va-t-il point dégringoler ?
un essaim lové sous une sablière à Guchan (65)
C'est la pesante question que se pose un "apivoisin" qui est venu déposer une ruchette à ses pieds, histoire de l'enfumer ...

Il espère que le mamelon lové sous la sablière aura le bourdon et viendra rejoindre le confortable logement social, pour lui, préparé en rez de chaussée.

essaim et ruchette
Un badaud passant devant la scène propose qu'on en profite pour le débarrasser des essaims de mouches qui sévissent chez lui mais apparemment cela n'intéresse personne ...
Décidément, beaucoup de gens se pressent en cette "ruche hour" autour de la vielle reine (je précise qu'il ne s'agit pas là de la voisine car sinon elle va me coller une dégelée royale).
C'est que l'essaim se fait rare de nos jours.

Tout d'abord, il sex pose de moins en moins publiquement, interdisant aux photographes de faire leur miel de ces butinages grivois.
De toute façon, la pro-police des mœurs veille au grain et autorise de moins en moins ces déballages publics...
Ensuite, vient se greffer (!) sur le sujet un problème d'ordre social : un buzzzzz se répand selon lequel les ouvrières pourraient dorénavant se syndiquer.
C'est un fait que, dans un monde républicain, le statut de reine est de plus en plus contesté.
En outre, bosser pour rien dans des conditions extrêmes de mobilité et dans une promiscuité continue est de moins en moins accepté par les bosseuses.
Il se pourrait même qu'un jour elles se laissent aimer par la liberté et essaiment en revendiquant leur individualité.
Bref, malgré les apparences, l'essaim a le moral au plus bas. Comme on dit maintenant chez nous "La bee fait le moine" (du bas latin monachus : qui vit seul).
Il semble cependant qu'en cette période de crise, face à la rareté de la ressource, les abeilles tentent de s'adapter voire même de se recycler.
La preuve en image ...
Je suis sûr que, comme moi, vous allez devenir totalement fan de ces minuscules décalés (nombreux extraits à consulter).
Plus sérieusement, profitez de ce badinage sur le butinage pour rapidement regarder ce reportage sur Arte concernant la disparition annoncée des abeilles.
Ce cancer d'essaim est vraiment un fléau qui menace la pollinisation et donc, à terme, la vie sur terre.
Ceux qui sont intéressés par l'api-culture pourront consulter avec bonheur le apiwiki
Filou
Bien relou
Ces minuscules qui sont capitales
Plus exactement l'essaim s'est niché chez le voisin Germain mais l'histoire aurait marché moins bien :-)


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