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Bouquinage.

Publié le 21 mai 2010 par Reenco

Je viens d'en dévorer deux dont j'ai envie de parler. 

De bouquins.

Ce ne sont pas des coups de coeur, aucun des deux n'est digne de la grande littérature française et pourtant ils m'ont embarquée loin de mon monde et de ma vie.

Le premier, c'est " La filière des enfants", de Jean-François Elberg.

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Tout est écrit sur la 1ère de couverture, en fait.

Sauf que l'auteur raconte l'histoire de son père, Michel, jeune homme juif qui a fui la Roumanie  avant la guerre de 39-45.

L'homme en question, notre Héros- qui pour le coup en est un, réussit brillamment à devenir médecin et ouvre un cabinet à Paris où il reçoit rapidement à guichet fermé.  Les prémices de la guerre se faisant sentir, il voit sa clientèle fuir aussi vite qu'elle est venue. Son cabinet finira par fermer le jour où il apprend sa radiation de l'ordre des médecins. Parce qu'il est juif.

On suit l'histoire de Michel, son mariage, les naissances de ses enfants, ses rencontres,  ses pertes, son arrivée à Drancy ...

Des horreurs des camps, rien n'est oublié dans ce récit. Mais c'est écrit avec un minimum de finesse, si tant est que ce mot puisse s'adapter aux atrocités de cette guerre, probablement pour épargner un peu le lecteur.

Comme son nom l'indique, une filière des enfants va être mise en place. Le plus jeune se trouvant dans le camp a 14 mois à peine. Tous sont mal nourris, malmenés et destinés à la mort.

Michel, avec l'aide d'une jeune médecin qui n'a pas eu le temps d'exercer avant d'être internée et de quelques personnes de l'hôpital Rotschild où sont transférés les enfants, va en faire passer autant qu'il le peut, en prétextant des maladies fictives.

Au péril de sa vie.

Le deuxième, c'est "La malédiction du trésor des Tsars", de Patrick Voillot.

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Dans un tout autre registre, mais aussi passionnant que l'autre, ce livre raconte une légende. Une légende qui se mêle tellement bien à l'Histoire qu'on oublie qu'elle en est une.

Tout part de la naissance d'un bébé, en terre Mongole, dans les années 1100 si je ne dis pas de bêtise.  Ce bébé, tout le monde sait qu'il n'est pas comme les autres.

Ce bébé, il nait avec un caillot de sang dans la main qui va se transformer en pierre rouge.  Une pierre dotée d'un étrange pouvoir. Ce bébé, c'est Gengis Khan.

Tout au long du récit, on suit l'accession au pouvoir de certains grands dont on connait tous les noms et sur lesquels on en apprend beaucoup, ou bien encore de proches de la Cour qui ont joué un grand rôle dans l'histoire de l'Empire : Ivan le Terrible, Pierre III, la Grande Catherine, Raspoutine, Nicolas II ...

Tous ou presque ont porté, une grande partie de leur vie, cette pierre rouge.  Ceux-là n'ont plus su s'en passer, et le cours de l'histoire en a fait les frais. A tous, elle a donné un pouvoir plus ou moins malsain. Tous ont eu une destinée particulière.

Jusqu'à la révolution russe, la chute de la famille Romanov, on suit cette pierre rouge dont tout dépend.

Et c'est passionnant (par contre il y a quelques petites fautes d'orthographe dans l'édition que j'ai, et ça, j'ai pas super apprécié).

PS : âmes sensibles, s'abstenir ou se préparer à l'avance, ça vire parfois au gore, notamment dans les premiers siècles du récit. Mais ça passe vite.

Et vous, vos dernières lectures?

Donnez-moi des idées à bouquiner parce que je suis pas loin de retomber dans les Pagnol (par envie) mais il faudrait que j'innove un peu.


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