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Test de Distant Worlds

Publié le 23 mai 2010 par Cyberstratege

Distant Worlds

Le genre 4X est un peu en phase de redéfinition, avec des jeux moins classiques comme Swords of The Stars ou Sins of the Solar Empire qui dament le pion à des Lost Empires ou Armada manquant d’oiginalité. Or après les vidéos et photos d’écrans montrés sur différents sites (dont Cyberstratège !), c’est avec un peu d’impatience que l’on attendait ce 4X de « nouvelle génération » qui promettait temps réel pausable, galaxie immense, délégation à l’I.A. des tâches fastidieuses … Les développeurs de CodeForce (petit studio néo-zélandais) pouvaient-ils réussir ce pari ?

L’espace est vaste mais l’écran moins

La première partie de DW donne une impression de sérieux … mais à moyens limités ! On a en effet droit à une vidéo d’intro artisanale, suivie du lancement de la « Galactopédia », qui est une manuel en ligne intégré très pratique. Suivent deux didacticiels assez longs et un peu arides, qui montrent les bases du jeu avec de petites fenêtres de texte… On est d’emblée soufflé par la taille de la galaxie : 500 à 1500 systèmes, avec chacun leurs planètes,  lunes et astéroïdes, le jeu ayant une dizaine de niveaux de zoom ! Cette galaxie est peuplée par jusqu’à 20 races, qui non seulement font partie des empires en compétition, mais ont aussi des « colonies perdues » que l’on retrouvera en cours de jeu.

Distant Worlds

Les créations de partie personnalisées sont vraiment bien faites, et l’on peut très facilement créer une partie « avancée » avec des empires déjà établis, voire même des situations de type « déclin de l’Empire » avec une superpuissance face à de nombreux concurrents !

20 races sont proposées – c’est le nombre maximum d’empires, mais auxquels il faudra ajouter les factions pirates et les empires « indépendants » qui pourront naître. On y trouve des humanoides, des reptiles, des insectes, avec pour chacun des bonus spécifiques, des types de planètes utilisables, et une ou deux technologies avancées déjà acquises (mais pas spécifiques).
Le jeu est d’un abord complexe, avec de nombreux menus et tableaux, et l’interface avec ses tous petits caractères n’aide pas ! On ne peut pas changer la résolution (c’est celle du bureau), et si vous jouez sur un portable c’est quasi-illisible… Matrix a promis une solution cependant.

Distant Worlds

Mais on a aussi tout de suite l’impression de pénétrer dans un monde vivant : car dans Distant Worlds, le joueur n’est pas un dieu qui décide de qui sera ouvrier ou scientifique, mais est un chef de gouvernement plus modeste, qui n’a la main que sur les affaires d’Etat : exploration, colonisation, aspects militaires, taux d’impôts, et pas sur les activités civiles, qui sont toujours géré par l’ordinateur !

On voit ainsi les vaisseaux marchands se lancer seuls dans l’espace, ceux de passagers faire émigrer les populations… Le temps continu apporte un clair plus sur cet aspect : c’est un temps continu « type Europa Universalis », pausable à tout moment pour donner des ordres. L’ouverture des menus et tableaux met aussi le jeu en pause : pas de rush donc, on est dans un vrai jeu de stratégie ! Et c’est en 2D, il n’y a pas besoin de carte graphique puissante. Par contre le jeu consomme beaucoup de puissance CPU du fait de la taille des empires.

Sur les aspects gérables par le joueur, on peut tout automatiser, le jeu permettant d’activer la délégation à l’I.A. par type d’activité : conception de navires, missions des navires et flottes, recherche, etc.. On se retrouve donc à ne pas faire grand-chose tant que l’on ne prend pas soi même en main les tâches!

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