la gloire de portishead

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Signé Orkhydée, nous avons reçu à l’adresse des vidéos à partager :

yourvideo@yourmusichall.com

ce mail :

« j’ai redécouvert hier soir en regardant la « Nouvelle Star »,  un titre fabuleux de Portishead : « Glory box »… Qui m’a donné l’envie d’écouter l’original et de le partager ! »

Rien ne vaut les originaux…

Quoique ! En tous les cas c’est ce que nous regarderons ensemble et c’est une très bonne initiative :

On peut penser que tout le monde se souvient de la première fois qu’il a entendu ce titre sorti sur l’album DUMMY en 1994 mais qui, quelques 16 ans plus tard, est toujours aussi frais, comme l’a ressenti Orkhydée. Il nous a fait l’effet d’une soucoupe volante déboulant dans son champ de patates (souvenir de la « Soupe aux choux », passons, rien à voir ici…) ! Dans cette longue mélopée, s’exhalent des sonorités nouvelles, s’imposent une façon de chanter émouvante, se développe une totale originalité…

C’était dérangeant, tellement c’était nouveau. Mais comme toujours, la surprise passée, la deuxième écoute a été séductrice et ensuite, comme le disait à peu près GIDE, le besoin de le réentendre est venu de la satisfaction du désir d’une troisième fois. Ainsi s’est gravé le « son » de PORTISHEAD… Un son parfaitement identifiable, dû à Geoff BARROW qui a donné à son Groupe le nom de sa petite cité du Somerset, pas loin de BRISTOL où l’on peut , face au pays de Galles, passer de délicieuses vacances, quand le crachin n’y règne pas.

Ce « son », dans ce titre, est parti d’un « sample » d’un titre d’Isaac Hayes, Ike’s rap. Tourné en boucle il crée un curieux substrat sur lequel Geoff BARROW  a posé une collection de sons fort particuliers avec la complicité de Adrian UTLEY, guitare, et de Clive DEAMER, ingénier du son.

Par dessus tout cela s’est superposée finalement la voix (a-t-on besoin de la qualifier ?) de Beth GIBBONS qui, dans la tradition apparemment australienne de la GLORY BOX, malle ou valise dans laquelle les filles mettent leurs effets personnels pour s’installer avec un garçon, chante la nécessité, nécessairement vitale, de savoir qu’elle peut compter sur lui :

Donne moi juste une raison de t’aimer

Donne moi une raison d’être, une femme

Je veux juste être une femme

C’est tout cela, mis bout à bout : qualité musicale, noblesse de la voix, alchimie des sons, universalité de l’histoire… qui a faire très vite à cette chanson son Tour du Monde et qui lui confère, aujourd’hui encore, toute sa valeur…

Amis Auteurs – Interprètes, prenons-en de la graine…

D’ACCORD ou PAS D’ACCORD ?

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