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Dumas au Théâtre Petit Champlain

Publié le 30 mai 2010 par Epicure
Dumas

Sacrilège! Je n’avais jamais assisté à un spectacle de Dumas dans LA salle de Québec, le Théâtre Petit Champlain. De mémoire, notre relation se limitait au Festival d’été (au Pigeonnier) et au Grand Théâtre à deux reprises, dont la dernière fois en 2006. Une éternité!

Nos retrouvailles auraient d’ailleurs pu se faire au Grand Théâtre en décembre lors du début de la tournée Traces, mais le hasard (et quelques party de Noël planifiés les soirs de ses spectacles) a plutôt fait que c’est samedi soir, pour le dernier concert de cette portion de la tournée, que j’ai enfin pu voir ce show-là.

Traces, c’est le résultat d’une longue démarche en studio qui a été précédée de Nord, Rouge, Demain et Au bout du monde. Sans être un banal “best of” des 4 autres, Dumas a sélectionné le meilleur de ses séances de travail, l’a peaufiné, et ces efforts-là culminent sur scène.

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez…

Je peux vous confirmer que cette citation de Boileau a bien été mis en pratique. Le matériel de Traces sonne comme c’est pas possible. Un magnifique duel de guitares entre Dumas et le fidèle Jocelyn Tellier (toujours aussi efficace), le musicien toutes catégories confondues que j’ai vu le plus souvent sur scène! Dumas était dans une forme dangereuse et semblait encore plus heureux que l’éternel poisson dans l’eau. D’ailleurs, au rappel, un t-shirt est venu à la rescousse de son chic kit de dandy (chemise noire et veste assortie) complètement trempé pour cause de sautage partout.

De mémoire, l’album au complet y est passé et une bonne place a aussi été accordée à l’excellent Le cours des jours. Un généreux 2h15 de spectacle avec un premier rappel de 6 chansons et un bonus d’une 7è parce qu’on (le public) était trop fins! Une enfilade de hits qui donne un bon aperçu du rythme de la soirée : Quelque part et Alors, alors interprétés en solo à la guitare, retour du band pour Tu m’aimes ou tu mens, Linoléum, Miss Ecstasy, Vénus et Passer à l’ouest.

Un show passé en bonne partie debout, trop difficile de résister au talent de mélodiste et surtout (beaucoup!) au charme de Dumas. Non, je ne pouvais pas finir ce billet sans souligner (encore une fois!) que c’t'enfant-là est beau comme c’est pas possible. Le plaisir se conjugue presque autant pour les yeux que pour les oreilles, qu’on se le dise! :)

* photo tirée du site officiel de Dumas


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