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[Critique] Prince of Persia de Mike Newell

Publié le 31 mai 2010 par Cuttingpapers

Critique Prince of Persia
Lorsque le nabab Jerry Bruckheimer s’associe à l’empire Disney pour adapter un jeu vidéo autrefois culte, il ne faut pas en attendre grand chose.
D’autant qu’un yes-man falot y est bombardé réalisateur, et que le casting relève du plus grand n’importe quoi.
La question que nous nous posons tous est la suivante: le résultat tient-il plus du nanar rigolo, ou bien du navet consternant? Vous trouverez la réponse dans cette majestueuse critique.

Bon, c’est franchement nul.
Déjà, faire appel à Mike Newell pour diriger la chose, réalisateur du sympa « 4 Marriages et un enterrement » mais aussi des mollassons « Donny Brasco » et « Harry Potter et la Croupe de feu« (sic), c’était pas une bonne idée.
Tout simplement parce que le monsieur nous prouve une nouvelle fois qu’il est incapable de donner la moindre efficacité à son intrigue ou à ses scènes d’actions.

Ensuite, les arabes du film sont joués soit par des américains passé aux U.V. auxquels on à rajouté des gros sourcils, soit par des mexicains. Ah, j’oubliai de mentionner Ben Kingsley, qui a autrefois joué Ghandi (un indien, donc).
C’est d’ailleurs le seul à m’avoir fait marrer, tant son expression « Gné, je suis fourbe » est marquante.

Le reste des acteurs est totalement à côté de la plaque, à commencer par Jack Gyllenhaal qui a constamment l’air ahuri, nous rappelant dans son non-jeu le Kevin Sorbo de la nullisime série « Hercule », auquel le film ressemble étrangement. La pourtant mignonne Gemma Arterton ressemble à un boudin grillé, et Alfred Molina (Dr Octopus) joue un voleur qui kiffe les autruches.

Et l’histoire dans tous ça? Et bien après « le coffre maudit » et le « livre des secrets », il s’agit ici d’un poignard à loupiote. Quand on appuie dessus, on se transforme en sable, on fait du bullet-time et on remonte le temps.
Et bien sûr, tout le monde veut mettre la main dessus pour faire on sait pas trop quoi. A part se transformer en sable et faire du bullet-time.

Au final, le film se résume à un foutage de gueule d’une durée de deux heures, pas fun et même pas drôle.
Pour me consoler, j’ai bénéficié d’une place gratuite et mes blagues sur les nains ont fait marrer mes collègues.
C’est quand même bien peu.


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