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A Painted house - John Grisham

Publié le 08 décembre 2007 par Cecile Berthelon @walinette

Un petit coup de littérature tiens, parce qu'avec tout ca, ben j'ai eu le temps de lire dans l'avion et il faut que je vous fasse part de notre dernier coup de coeur, à moi et au Zhom (donc lecture mixte, ca me change de la chick lit).

John Grisham donc, auteur du sud des états-unis, plus connu pour des romans politico-economico-policiers et souvent adaptés au cinéma (L'affaire Pélican, La Firme....). On avait déjà eu l'occasion de le lire de temps à autre. Suspens, avocats, procès, etc... son crédeau habituel et dans lequel il n'est pas mauvais il faut bien le dire.
Mais là, dans A Painted House on a été littéralement bluffé. Une écriture légère et criante de vérité : 2 mois d'automne 1952, dans une ferme qui récolte du coton dans l'Arkansas rural vu et raconté par un gamin de 7 ans.
La vue dure des paysans, la main d'oeuvre mexicaine, les GI envoyés en Corée, la vie et les rumeurs d'un village, le tout d'une justesse incroyable.
Roman qui a été adapté à la télévision.

La version francaise s'appelle La dernière récolte, et est en vente sur Amazon.
Le résumé :

Le narrateur, Luke Chandler, un gamin âgé de sept ans, vit avec parents et grands-parents dans une ferme près de Black Oak, dans l'Arkansas. En septembre 1952, débute pour les Chandler l'événement le plus important de l'année : la cueillette du coton, dont la vente permettra de rembourser ses dettes et de préparer la saison suivante. Chacun doit travailler dur, vite et bien, aux côtés d'ouvriers agricoles venus des collines et du Mexique. Tôt levés, tard couchés, les seuls loisirs des Chandler restent l'office religieux du dimanche et leur passion pour l'équipe de base-ball des Cardinals de Saint-Louis, dont ils suivent tous les matches à la radio.

John Grisham surprend ses lecteurs par ce roman qui sort du genre de polars auquel il nous a habitué. La Dernière Récolte tranche avec son œuvre antérieure mais l'auteur prouve à quel point son talent est universel et dépasse la notion de genre. Ce récit, en partie autobiographique, est de toute beauté. Dès les premières pages, on est saisi par la façon simple et convaincante adoptée par l'écrivain pour relater les difficiles conditions de vie de ces "p'tits Blancs" du sud des Etats-Unis, déjà mis en scène à diverses reprises dans la littérature, notamment par Erskine Caldwell ou Harry Crews. Sous la plume de Grisham, les Chandler sont durs à l'ouvrage, bienveillants avec leurs employés, solidaires et partageux malgré leur pauvreté. Le romancier les fait vivre à travers les yeux d'un enfant qui s'éveille à la vie et ne peut pas tout comprendre, en particulier que les lois du marché alliées aux conditions climatiques rendent la profession de fermier très aléatoire. Un témoignage d'une époque qui reste encore d'actualité. --Claude Mesplède --

PS : demain, promis, je vous parle de New York !!


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