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Infectés

Par Corentino

Kikoo mdr xptdr le film lol

Affiche du film Infectés

Non pas les enfants !

Bob et son frangin et leur copine sont sur la route. Ils fuient la civilisation et font route vers le bord de mer. Normal, en cas d’épidémie mondiale, il est recommandé d’aller fréquenter les lieux de villégiature habituellement vide et d’attendre tranquillement que ça se tasse. Ils sont contents, ils sont jeunes, beaux (surtout la petite copine du petit frère, je ne vous raconte pas) inconscients et armés. Bref, la vie en version maxi best of avec le supplément de sauce barbecue.

Mais leur américain dream va tourner au cauchemar, lorsqu’ils vont tomber sur un père et sa fille infectée. Du coup je suis désolé, mais je ne peux pas en raconter plus sous peine de vous spoiler et par la même de vous gâcher le plaisir.

Infectés est un film que l’on pourrait honnêtement qualifier de soupe. Le scénario n’est pas folichons folichons et les péripéties de nos héros sont plus que réchauffées. Présenté comme proposant une nouvelle approche du genre, Infectés se révèle en fait bien comme tous les autres. Une bagnole un groupe, des méchants et des gentils dont on ne sait jamais s’ils sont des vrais gentils ou qu’ils vont essayer de vous planter un nerf de bœuf entre les omoplates dès que vous aurez les yeux tournés.

Évidemment, il y a quelques scènes d’humour, mais même pas assez pour que cela soit réellement divertissant, sans parler que depuis Shaun of the Dead, bien couillu celui qui ce risquerait dans le genre.

Il y a aussi quelques scènes de sexualité puisque les filles font des envieux en ses temps de sècheresse sexuelle.

Enfin, et là c’est le clou du spectacle il y une réflexion filée sur le choix, l’éthique et l’esprit de survie en cas d’épidémie mondiale, mais là, c’est clairement abusé, on s’en contre tape à grand coup de parpaing. C’est limite de l’incitation à la haine du prochain. Ceci étant, en cas de reprise de la grippe A ou en cas de pic de grippe aviaire, maintenant on sait comment se comporter.

Quant à la bande-annonce, c’est à deux doigts d’être requalifié en publicité mensongère.

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