Nouvelle Star : Désenchantée...

Le texto de la mort qui tue : mon petit coeur n'a fait qu'un tour, hier, quand j'ai vu l'issue du prime. Un vrai drame baltardien dans les règles. Lussi-François : un ballotage impossible tant j'aurais souhaité les voir tous les deux en finale. Mon enthousiasme refroidi par la sanction parfaitement injustifiée du public envers Lussi. Pourtant, la soirée s'annonçait bien, et nous avions même eu des duos sympathiques et décalés. Mais les NouvelleStarologues amateurs n'aiment pas les favoris. Après Amel et Camelia Jordana, Lussi rejoint le clan des éliminées précoces.

Il faut dire que la remarque parfaitement insipide de Lio, grande spécialiste de Mylène Farmer (elles ont la même styliste apparemment), n'a pas aidé Lussi. Ni François quand elle lui reproche de copier Cabrel.

Par contre, ses attaques en règle façon bombardement même pas chirurgical sur Ramon ont du produire l'effet inverse. Le public, majoritairement féminin, n'aime pas qu'on lui dicte sa conduite et qu'on fracasse un chanteur, quel que soit son talent. Cela le pose en victime prête à être jetée aux lions et déchaine la fureur des zaccros du portable. Alors s'il vous plait, merci, baillonnez Wanda la prochaine fois (j'ai failli écrire bayonnais, ce qui avec Ramon... OK je sors)

Luce, elle, s'en est plutôt bien sorti, sauf... que j'ai eu un peu de mal à retrouver le nom de l'interprète de What's love... Tina Turner façon Luce perd d'un seul coup tout son groove. Cependant, Luce reste la meilleure quand il s'agit de partir en totale décalage, comme lors de ses duos avec François (en mode In The Navy décadent) et Ramon (qui doit chanter en espagnol : z'avez remarqué comme sa voix est différente quand il retrouve ses intonations ibériques ?)

Parmi les prestations à retenir, celle de Lussi sur Désenchantée, un vrai petit bijou, ainsi que celle de François sur Muse. Lors de l'interview réalisée cette semaine (et que vous pouvez retrouver 2 notes plus bas), j'avais glissé à François que je le verrais bien chanter du Matt Bellamy. Ce dernier avait souri, petit malin, car il avait déjà "Time is running out" dans sa besace. Une besace assorti à des bottes de sept lieues qui devraient logiquement, du moins si le public ne fait pas n'importe quoi, l'emmener la semaine prochaine en finale.