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Un film culte vu par une inculte : Easy Rider

Par Chippily

Le pitch : Deux amis décident de faire une virée en motos jusqu’à la Nouvelle Orléans, où se déroule le carnaval.

Vendredi soir. Vers 22h. En zappant, je tombe sur « Easy Rider ». Ah oui, que je pense, un film avec des mecs qui font de la moto, ça me dit vaguement quelque chose… Et puis, y’a pas Jack Nicholson dedans ? Bon, allez, hop, je regarde. Premières images. Ouh là là, ça sent la réalisation poussiéreuse des années 60, ça ! Tant pis, je continue à regarder. Et, au fur et à mesure, à me plonger dedans. Le film semble à moitié improvisé, un bon vent de spontanéité et de fraîcheur souffle sur l’œuvre, mêlant vues de paysages prises sur le vif et échanges scénarisés entre ploucs de l’Amérique profonde et nos héros chevelus. « Born to be wild », qu’elle dit la B.O. Et puis le final. Pan. Brutal. Odeur de souffre. Fin. Je suis sous le choc. Un vrai coup de génie de Dennis Hopper, le réal. Bon sang, mais il a complètement réussi à capter l’ambiance d’une époque ! Ses rêves, ses illusions, son envie de liberté mal vue par la « Deep America »…et sa fin, aussi. Si le (very bad) trip final des héros semble un peu too much, j’ai vraiment l’impression que les MM’s mangés durant le film contenaient des produits illicites tant je semble planer. Faudrait que je regarde sur l’emballage. On sait jamais.

Le lendemain. Samedi. La présentatrice télé prend un air grave. Dennis Hopper est mort.


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