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Palmarès récupérateurs : Le gâteux basque

Publié le 05 juin 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Incapable de cadrer un tir de sa carrière internationale, Jérémy Toulalan a sa part de l’héritage. Et le reste, pour l’instant c’est Papy qui le garde.

descanso

5. Claude Makélélé

Né en 73, champion du monde en 98, à 25 ans en pleine force de l’âge. Ca aurait été pas mal, mais pour ça il aurait fallu devenir le meilleur plus vite. Il ne l’a décidé qu’au Real à 28 ans, ça rapporte quand même une Ligue des Champions. Il a beau avoir dégoûté l’Espagne et le Brésil en 2006, il lui manque six ans de carrière. Tout n’est pas de sa faute, Suaudeau le faisait jouer ailier. C’est un gâchis, alors on va pas regretter qu’il ait joué au PSG.

4. Christian Karembeu

Le doublé Mondial 98 – Euro 2000, il était là. La victoire du Real en finale de C1 98, il était encore là. On peut s’en étonner autant que de son record de jonglages, mais il était titulaire deux fois. Bien sûr, il a pris un carton à chaque fois mais Roberto Carlos n’a toujours pas digéré.

3. Carlos Dunga

 Dans tous les clubs où il est passé, personne ne l’a remarqué. Pour une bonne raison : Pise, Fiorentina, Pescara, Stuttgart avant le Japon, il n’a en fait connu aucun club. Dans toutes les équipes nationales où il est passé, personne ne l’a remarqué non plus. Mais par chance, il a gagné le Mondial 94 avec Romario malgré Mazinho, seulement finaliste du 98 mais le numéro 1 du classement l’excuse. Et de toutes façons, comme ses compères du podium, il ne savait pas jouer au foot.

2. Gennaro Gattuso

Il a commencé par Pérouse, les Rangers et Salernitana avec Rigobert Song. Enchaîner onze saisons à Milan derrière ça ne trompe pas. Trois finales de C1 (2003, 2005, 2007), deux gagnées et le Mondial 2006 : Dieu ne lui a pas mis le ballon dans le berceau mais des crampons et de la barbe, il a parfaitement su comment s’en servir.

1. Didier Deschamps

Desailly était plus doué mais contrairement à lui, aucun entraîneur n’a songé à faire jouer Deschamps à un autre poste. Le vrai protoype du poste, petit, teigneux, moins bon footballeur que les autres, moins rapide, une technique limitée. Comme Dunga, il ne sortait jamais du onze type et a rendu ses équipes intouchables : Marseille, la Juve, la France. Résultat: il a tout gagné.


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