Pariah

genre: drame (interdit aux - 12 ans)
année: 1998
durée: 1h45

l'histoire: Le mari d'une femme assassinée par des skinheads, imagine une vengeance diabolique. Les bourreaux deviennent victimes dans une escalade de violence et de meurtre que rien ne peut arrêter.

la critique de Eelsoliver:

Pariah, réalisé par Randoplh Kret, se veut être un film choc. En effet, rares sont les films au cinéma traitant de l'univers débile des skinheads.
Cela annonçait un film prometteur. Pour cela, encore faut-il un grand réalisateur derrière la caméra. Ce qui n'est pas le cas de Randolph Kret.
Encore une fois dommage, car l'histoire annonçait un film passionnant. Il n'en est rien...

Pariah raconte l'histoire d'un mari qui voit sa fiancée black se faire violer par des skinheads dans un parking. Déjà, c'est un peu ambigu...
Comment se fait-il que des skinheads, qui détestent à priori les noirs, violentent de cette façon un être qu'ils répugnent ?
Le héros assiste alors impuissant au viol de sa petite amie.

Cette dernière se suicidera quelques heures plus tard. Sept mois après ce drame, le héros organise sa vengeance. Pour cela, il décide d'infiltrer le milieu des petits nazillons de service, et devient lui-même un skinhead. Le but étant de leur faire payer la facture et de les tuer un par un.
Concert punk-rock, insultes, skinhads à la dérive, alcool... Le film nous fait rentrer dans l'univers peu passionnant de cette horde de sauvages qui citent Hitler sans pour autant comprendre l'idéologie sordide du dictateur nazi.

Malheureusement, le film est lent et extrêmement bavard. Il ne se passe pas grand chose. Ensuite, les acteurs surjouent leurs personnages au possible.
On n'y croit pas une seule seconde... C'est vraiment le plus gros défaut du film qui reste une véritable déception malgré un scénario qui s'annonçait (encore une fois) prometteur.

Note: 06/20