Un sondage réalisé par BVA pour le journal La Tribune révèle que 43 % des Français sont opposés à la suppression des crédits d’impôts aux primo-accédants sur les intérêts d’emprunt immobilier.
On peut voir le verre un peu plus qu’à moitié vide et se dire que 57 % des sondés (en fait 54 %, 3 % ne se prononçant pas) y sont favorables.
Il y a toutefois des raisons de penser que les choses n’ont pas été bien présentées aux sondés. Le compte-rendu qui est fait de ce sondage sur le site du journal présente les crédits d’impôts aux primo-accédants sur les intérêts d’emprunt immobilier comme une dépense de l’État.
Or, cela a déjà été dit ici, les crédits d’impôts ne coûtent rien à l’État. C’est de l’argent qui n’est pas prélevé par l’État, et qui, a fortiori, ne peut donc pas être dépensé par lui.
Au-delà de ce problème, on peut aussi rétorquer que 43 %, c’est une minorité suffisamment importante pour ne pas prendre de décision hâtive.
Il y a en effet, selon ce sondage, plus de quatre Français sur dix qui veulent conserver cette mesure. N’est-ce pas une raison suffisante, sachant que, dans ces 43 %, il y en a certainement qui veulent faire l’acquisition d’un logement ?
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