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Jack White III

Publié le 12 juin 2010 par Numfar
Jack White III

Jack White est le seul musicien/artiste du début des années 2000 à m’avoir fait vibrer....et pas qu’un peu.

Celui qui m’a donné envie de croire à un avenir pour le rock, alors que je le croyais mort et enterré depuis le suicide de Kurt Cobain.

Les White Stripes ou les Raconteurs et maintenant les Dead Weathers, sont les seuls GRANDS groupes de rock en activité avec des membres qui ne se traînent pas sur scène en déambulateur.

Les Stones font des concerts? génial, les Who aussi? groovy!!!

Led Zeppelin se reforme? youhou!

Deep Purple est toujours en activité? excellent!

Vanilla Fudge, Jethro Tull, les Moody Blues aussi?

Ben c’est cool, mais il faut dire que depuis le début des années 90, la relève se faisait un peu attendre...

HE HO REVEILLEZ-VOUS LES GENS!

OUVREZ GRAND VOS OREILLES!!!

La relève est là et elle s’appelle Jack White III.

Et là je m’adresse à mes lecteurs de quarante-cinquante-soixante ans.

Dites les gars,  vous vous souvenez quand le rock était jeune?

Quand les guitaristes sautaient dans tous les sens et n’avaient pas peur de martyriser leurs instruments sur scène pour en tirer le maximum?

Quand chaque nouvel album était une réelle surprise, montrant une nette évolution depuis le dernier.

Quand les groupes rivalisaient d’astuces et de malices en cherchant de nouveaux riffs plus mortels les uns que les autres, en inventant des nouveaux sons, des trucs et des combines pour accrocher leurs nouveaux fans?

Devinez quoi ? Cette flamme que l'on croyait définitivement absente depuis le début des années 90 et à nouveau là et elle s'appelle Jack White III.

Mais qui c'est ce Jack?

Jack White III n’est pas anglais pour son plus grand malheur, non, John Anthony Gillis (de son vrai nom) est un citoyen américain, né à Detroit, Michigan et même s'il a en héritage le blues du nord des Etats-Unis, il a souvent rêvé d'être un lad de Liverpool, de Blackpool voire de London Town, là où sont nés les Rolling Stones, les Who, Led Zeppelin, Deep Purple & Black Sabath.

John Gillis est batteur au début des années 90 dans le groupe Goober & The Peas, puis passe à la guitare dans le groupe The Go.

En 1996, il épouse Meg White et devient officiellement Jack White III.

En 1999, The Go publie un premier album “Whatcha Doin’” dans lequel Jack White participe à l’écriture sur trois titres.

Mais quand celui-ci sort, Jack White est déjà parti fonder les White Stripes avec sa femme à la batterie (quoi un bassiste? pourquoi faire un bassiste?).

Les White Stripes commenceront à se faire connaître en 2001 avec leur troisième album et le single “fell in love with a girl”, mais c’est le tube “seven nation army” qui les révèle au monde entier en 2003.

Et comme dirait Maître Yoda, révélation il y a eu....

Aujourd’hui, Meg White n’ose plus sortir de chez elle et encore moins partir en tournée, harcelée constamment par des malades.

Il y aura peut-être encore un disque des White Stripes, mais des concerts?

En 2006, non content de faire partie d’un des groupes cultes les plus populaires, Jack White décide de former un supergroupe (hé oui comme dans les années 70) avec Brendan Benson et la base rythmique des Greenhornes, Jack Lawrence et Patrick Keeler.

Dire que les albums des Raconteurs sont excellents reste largement  en dessous de la vérité.

Il suffit d’écouter une fois ces albums pour être aspiré dans un vortex qui vous renvoie vers le début des années 70, l’époque ou les grands disques de rock se succédaient sans laisser le temps aux amateurs de bonne musique de respirer.

Pour les avoir vu lors de leur prestation d’anthologie au festival de jazz de Montreux, le 7 Juillet 2008, je peux certifier que les Raconteurs sont encore meilleurs sur scène et ont assuré au delà de mes espérances.

En plus de ses escapades solos (Cold Mountain) ou d'apparaître aux côtés des Stones dans le film "Shine a light" ou de Jimmy Page dans "It might get loud" (comment  ? The Edge ? qui c'est ça The Edge?), ou en duo avec Alicia Keys,  il forme un autre groupe expérimental et dément en diable en 2008 : Dead Weather avec la chanteuse de The Kills, Alison Mosshart, le bassiste des Greenhorns et des Raconteurs, Jack Lawrence et l'ex-Queens of the stone age, Dean Fertita et dans lequel il retrouve ses premières amours, la batterie.

© Pascal Schlaefli


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