Premier billet

Entrons dans le vif du sujet : aujourd’hui, on commence le marathon. Depuis quelques jours, Chéri et moi-même avons décidé de nous lancer dans la grande aventure : le Mariage. Moi qui pensais être immunisée, insensible et à jamais sarcastique, ça m’apprendra : d’ici 6 mois, je serai une “madame”… On a annoncé la nouvelle à nos parents respectifs, lesquels sont contents (pas de débordements de joie hystérique, c’est pas tellement le style), mais j’ai l’impression que plus les jours passent et plus ils montrent qu’ils le sont (peut-être se rendent-il compte au fur et à mesure que cette fois ça y est ?). On a une date (enfin, on aimerait), et une idée de l’endroit stratégique du banquet (à famille de goulapiats, traiteur digne de ce nom…), ainsi que de nos invités. Presque tout, en somme…
J’ai du mal à m’endormir, et tard dans la nuit je m’aperçois que dans mon demi-sommeil je cogite “couleurs”, “thème de mariage”, disposition des tables et utilité ou non du voile… Je me lève chaque matin avec un fourmillement au ventre et des papillons dans l’estomac, le compte à rebours a commencé, et les jours passent à la fois si vite et si lentement… Chéri stresse tant qu’il peut (ça dépend des moments, et de la diffusion ou non de Prison Break à la télé). Ma soeur m’assaille de questions à un rythme effarant, et s’y verrait déjà. Mes parents montrent de jour en jour des signes d’implication en abordant des sujets variés -traiteur, costumes… Comme le mariage est un vaste autel traditionaliste, les préparatifs sont l’occasion de soulever des anecdotes inédites sur l’histoire familiale (à propos de mon baptême par exemple), et je me faisais la réflexion qu’en réalité on continue d’en apprendre tous les jours sur ce genre de petites choses.
Et puis, j’ai beau me dire que c’est une étape comme une autre, et m’être juré de ne pas céder aux sirènes des froufrous et autres falbalas, tout le monde me répète sans cesse qu’un mariage c’est comme ça, qu’il en faut un peu, ça tourne dans ma tête, je commence à virer princesse, au secours ! C’est toujours comme ça ou c’est moi qui suis compliquée ?
Demain après-midi, on va à la mairie !