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Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta

Publié le 13 juin 2010 par Lau1180

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et SaltaAprès avoir quitté Bariloche, j’ai pris une des décisions des plus pénibles de mon voyage, je ne descendrai pas plus vers le sud à cause du froid et du timing de mon trip. Ca signifie donc que je ne verrai donc pas le fameux glacier Perito Moreno, le parc Torres del Paine et El Calafate. Je sais, je sais… Bref! Encore une fois, ça me donnera l’envie de revenir et de découvrir la fabuleuse partie sud de la Patagonie.

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
Ma première destination en remontant était Neuquén (sorry pour les néerlandophones mais c’est comme ça). J’y ai rencontré une personne (dans la cuisine hihi, j’espère qu’il y aura des gens qui comprendront) qui m’a complètement fait changer d’avis sur la suite de mon périple. Sur ses bons conseils, j’ai décidé de ne pas visiter Buenos Aires à moto, les distances étant beaucoup trop longues mais de suivre plutôt la route 40 qui longe la cordillère des Andes vers le nord de l’Argentine, que cette personne soit bénie… Un coup d’oeil sur la carte rendra ceci tout à fait clair:

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
Ensuite, j’ai donc rejoint la fameuse « ruta 40″ pour me diriger vers l’extrême nord de l’Argentine, à Salta, d’où je vous écris ce petit compte-rendu. Je suis passé par des routes sinueuses à souhait en terre et en pierre, par du froid, un peu de glace et de neige et surtout, par des panoramas à couper le souffle. Je dois dire que j’ai été assez chanceux de ne pas avoir eu une goute de pluie jusqu’ici. Juste trop bon.

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
Un mot sur ma nouvelle façon de voyager: c’est l’aventure la plus totale, la rencontre des locaux, la liberté la plus folle jamais espérée pour un homme. De plus, ma sauterelle (petit nom donné à ma moto) ayant du être réparée (rien de grave), là aussi c’est assez folklo… Je voyage au fil de mes envies et de mes rencontres, je reste quand ça me plaît et m’en vais quand je veux voir autre chose. Je m’arrête quand je veux, prends mon temps, parle espagnol avec les locaux, j’adore ça… J’ai vraiment l’impression de commencer un nouveau type de voyage. Et vous pouvez pas imaginer à quel point j’aime ça!

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
Sans vouloir faire trop long, je suis arrivé ensuite à Mendoza. Une ville très agréable, la vie nocturne y est également assez développée. Ca m’a changé des petits villages de montagne où on ne trouve âme qui vive le soir et où on va aisément rejoindre Morphée vers 21h après une longue journée de route. Bref, j’en ai fait les frais! Pas très fier de dire que je n’ai pas connu la sobriété pendant plus de 48h, entre la tournée des bars et les dégustations de vin la journée… Assez cool! J’y ai rencontré Josh, un anglais qui voyage à moto également et qui a comme objectif de rejoindre New York avec sa Suzuki de 1991 (qui perdait déjà de l’huile après 800 kms). Assez sportif le mec mais vraiment une top rencontre. Je l’ai accompagné jusqu’à la frontière chilienne par une route magnifique et nous nous sommes dits au revoir car on s’est donné rendez-vous plus au nord.

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
Après Mendoza, je suis parti plus loin vers le nord à San Juan. Je suis passé par une route mes amis! Si un paradis du motard existe, j’y suis clairement passé ce jour là. Jamais je n’ai éprouvé un tel plaisir sur un deux roues (et j’ai une petite expérience en la matière…), sans exagérer, non vraiment! Des lacets de montagne, un soleil chauffant et réchauffant, les couleurs ocres, la Vie… Je n’oublierai jamais cette journée. Bon allez d’accord, je vous le dis, j’en ai eu des crises de fou rire tout seul dans mon casque comme un c..  Dingue ce truc!

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
L’étape suivante était la vallée de la lune et le parc national Talampaya, classés patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. C’était joli… Vraiment joli! Des pierres, des falaises de plus de 150 mètres de haut, des couleurs (encore une fois), un soleil couchant,… J’y ai rencontré un argentin d’une bonne cinquantaine d’années, Gines, trop sympa, il m’a presque tout offert tellement il était content que je découvre son pays avec tant d’enthousiasme. Etant bloqués par une pénurie de carburant, nous avons visité cette région pendant presque deux jours avant de reprendre chacun notre chemin. Merci encore pour tout Gines, j’adore les argentins!

Je suis ensuite passé par Chilecito et par les ruines de Quilmes. Cette partie-ci était un peu moins intéressante car j’ai beaucoup roulé sans m’arrêter et parfois les longues lignes droites peuvent vous donner de drôles de sensations. Une fois, j’ai eu l’impression que mes bras étaient inversés, bizarre non?

Le rêve à moto continue sur la fameuse route 40 entre Bariloche et Salta
Une fois arrivé à Cafayate, les bonnes ondes et la bonne énergie qui m’entourent sont vite revenues au galop. En une fois, j’arrive dans un village de rêve, Cafayate, où je suis resté scotché sur ma chaise au soleil, un peu plus loin sur la route, je rencontre un motard américain Paul (petite note pour ma maman: il est docteur
;-)
) qui suit la même route que moi et un peu plus loin, on en rencontre deux autres qui vont également vers le nord. Bref, je suis maintenant avec 3 copains motards, hyper équipés (j’ai l’air de faire une promenade à côté d’eux) et on va dans la même direction. Trop le pied!

Là je m’apprête à fêter la victoire du premier match de l’Argentine ici à Salta.

Les photos sont ICI.



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