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Le monstre de milwaukee

Par Fleurdusoleil

dimanche 13 juin 2010

LE MONSTRE DE MILWAUKEE

dahmer

Milwaukee, Wisconsin. Un quartier populaire, un immeuble banal. Le 22 juillet 1991, la police pénètre dans l'appartement 213 et arrête Jeffrey Dahmer, trente et un ans. Un locataire discret qui, en douze ans, a assassiné dix-sept jeunes gens. On retrouvera dans les placards, dans le réfrigérateur, les restes de ses dernières victimes.
L'histoire de Dahmer, le tueur cannibale, reste une énigme pour les psychiatres. Divorce des parents, homosexualité mal vécue, alcoolisme : un parcours accidenté, certes, mais qui n'explique pas tout. Au procès, les avocats invoqueront la démence...
Au-delà des faits, ce récit authentique pose le problème des tueurs psychopathes. Peut-on détecter les germes de la folie meurtrière, soigner ces cerveaux malades ? Pour se protéger, la société doit-elle prévenir, ou punir ?
Le livre démarre sur un moment important de ce carnage : la treizième victime. Un jeune laotien de quatorze ans, Konerak Sinthasomphone,  erre dans les rues de Milwaukee ( une ville de l’état du Wisconsin ) complètement drogué, à moitié nu, le derrière en sang. Deux jeunes filles le découvrent et font ce que tout citoyen sensé doit faire : appeler des secours. Lorsque la police arrive, un grand homme blond est à ses côtés et tente de l’entraîner. Il explique alors aux trois représentants de l’ ordre que ce jeune homme est son petit ami, qu’ils se sont disputés, qu’il ne faut pas prêter attention à son comportement car il est ivre. Les policiers pensent donc avoir affaire à une scène de ménage homo et raccompagnent le “couple” au domicile de Jeffrey Dahmer. Après une brève discussion avec le charmant Jeffrey, qui leur confirme que Kenorak est bien majeur et que ce n’est pas la première fois qu’il se comporte de la sorte, les policiers s’en vont et déclarent à leur centrale, blagues potaches en prime, que ce n’est qu’une querelle de pédés.
Pendant qu’ils retournent à leur véhicule, Jeffrey Dahmer étranglera le pauvre Konerak.
Don Davis va donc retracer l’histoire de cet homme, Jeffrey Dahmer, de son enfance à son incarcération pour les meurtres de 17 jeunes hommes.
Pas une fois dans ce récit, il ne sera question d’offrir du sensationnel, même si les crimes de Dahmer dépassent l’entendement.
En revenant sur les moments de la vie de ce tueur en série, Don Davis tente de nous énumérer les erreurs qui ont été commises et qui ont menées à ce massacre. Pendant douze ans Jeffrey Dahmer a tué et dépecé des hommes alors qu’il était sous surveillance judiciaire maximale, suite à une condamnation pour agression sexuelle sur mineur ( la victime n’était autre que le frère aîné de Kenorak ). Les voisins se sont plaints à plusieurs reprises de l’odeur immonde qui émanait de l’appartement de Jeffrey, des policiers sont entrés chez lui et n’ont rien trouvé d’étrange etc…
Lorsque Milwaukee se réveille en 1991 avec un tueur sanguinaire dans ses rues, la population éclate et les problèmes latents font surface. Les différentes communautés ethniques et les homosexuels demandent plus de considération et d’égalité dans un Etat où les blancs sont encore considérés, à tort, comme une race supérieure.

Mais une question subsiste : Jeffrey Dahmer était-il désaxé ou sain d’esprit au moment des faits ? Une interrogation que les psychiatres ont encore bien du mal à expliquer car ce jeune homme était très intelligent, voir un génie, mais ses actes étaient déments.

Jeffrey Dahmer a été condamné à 957 ans, considéré pleinement responsable de ses actes, mais a été assassiné à la prison correctionnelle du Wisconsin en 1994 par un codétenu noir américain.

Je vous invite donc à lire ce récit, qui n’a rien d’une fiction, et vous laisse méditer sur le cas du “Monstre de Milwaukee”.

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