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Springboks-France : La carabine Aplon

Publié le 14 juin 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Le Super 14 est finalement un tout petit peu plus fort que son homonyme français pourtant au top. Les champions d’Europe sont finalement un tout petit peu plus nuls ques les champions du monde. Mais y a-t-il vraiment du rugby en Europe ?

taille

49ème minute, le nouveau petit Prince du rugby français, accessoirement demi d’ouverture assure parfaitement sa passe aux mollets de son capitaine qui rate de peu son aile de pigeon mais parvient quand même à servir un ailier sud-africain qui n’a alors que 90m à parcourir. Poitrenaud bien placé en couverture, peut tranquillement admirer la fréquence de son vis à vis au moment de déposer le ballon dans l’en but tricolore. Quel plus beau symbole que les 3 meilleurs joueurs français donnant leur pleine mesure à l’unisson.

Spring boxe

Il ne faut pas s’y tromper, à une grosse quinzaine de conneries près, les Français ont joué à leur meilleur niveau, le même qui leur fit dominer les grosses équipes européennes il y a quelques mois. Samedi, Irlandais, Anglais, Gallois, auraient encore pris une volée par les bleus, pour la simple raison que ces nations ne valent plus rien ogive entre les mains. Curieusement,  notre spécialiste avait cru bon de ne pas se réjouir d’un Grand Chelem acquis contre personne par une équipe sans âme et autant de joueurs valides. Il y a longtemps, un homme que l’hexagone a oublié malgré ses lunettes, batissait des murs avec les paupières de Betsen et la prostate de Pelous. Ça jouait pas mais ça évitait les branlées. Désormais ça essaie de jouer mais c’est naïf comme Bastareaud dans une soirée table de nuit.

Le crabos aux pinces dort

Puisque conquète, défense et discipline sont redevenus des mots tabous comme en 1992, peut-être que le Midol n’aurait pas dû faire croire que les bleus étaient une grosse équipe. Ça aurait évité aux tricolores de se Reichel, mais au moins Lièvremont n’est pas dépaysé et continue d’entraîner les moins de 21 ans. Pas de joueur par joueur donc, Parra et Millo-Chlusky pourraient mal le prendre, Szarzewski se ferait surnommer Gonzo et  Domingo chercherait des Poux à Mas. Pas un mot de plus, non plus sur Mermoz et Marty, ni sur Sella, Glas, Traille, les Boniface ou Jean-Pierre Lux d’ailleurs. Vincent Clerc va finir par apprendre à jouer du Vuvuzela.


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