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Une bonne journée de manga

Par Jibouille

Ce mois de juin est riche en sorties de mangas qui m’intéressent. Une première partie au début et une autre à la fin. En cette période difficile, je suis heureux d’avoir un peu de lecture pour me détendre.

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- Black Lagoon 6-7: Après la mort de son maître, Roberta, la soubrette adepte de la guerre, part dans une vendetta sanglante, qui la mène jusqu’à Roanapur. Rock et ses compagnons vont tenter d’aider le jeune maître de Roberta, qui chercher à la ramener, avant qu’elle ne mette le pas à feu et à sang.

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Deux tomes bourrés d’adrénaline, comme seul Black Lagoon peut nous en servir. Moins centré sur la relation entre les persos, l’action prime du début à la fin. Seule la fin du tome 7 reprend les liens entre Revy et Rock, où le jeune homme montre bien qu’il a fait un pas de plus vers le monde de « Two Hands ». J’aime beaucoup sa phrase qui résume parfaitement la situation: « Tu es le flingue, je suis la balle ». Il prend de l’assurance et fait face au situation avec un certain sang-froid, autant qu’une fusillade le permet. Son attitude énerve d’ailleurs Revy ou plutôt la met mal à l’aise car elle ne le pensait pas comme ca et parvient moins facilement à le mater.

On voit aussi beaucoup plus Eda qui révèle un peu son passé mais dont l’objectif reste encore flou, ainsi que Roberta, qui est encore plus « animale » qu’avant, lancée à plein régime sur de pauvres cibles qui ont eu l’audace de marcher sur la queue d’un tigre, blindé de grenades dans les oreilles et de fusils mitrailleurs entre les griffes. Pas besoin de préciser que ces tomes sont très dynamiques, plus que leurs prédécesseurs.

Deux bons tomes, qui malgré leur apparence ultra-vitaminée, aident Rock a avancé sur le chemin qu’il a choisi. Je regrette juste le peu de présence de Balalaika qui passe au second degré. Mais gageons qu’on la reverra et en pleine forme.

- Saint Seiya: Lost Canvas 12: Tenma est enfin arrivé sur l’ile du Démon, qui doit l’aider à augmenter sa force. L’ile est gardée par le chevalier d’or des Gémeaux, Deptheros, que les villageois surnomme le « démon ». De son côté, Dégel est chargée par Athéna de se rendre à Bluegrad, avec Kardia,le chevalier du Scorpion, là où réside Poséidon, le seul à pouvoir rivaliser avec Hadès.

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Y a pas à dire mais ces chevaliers de l’ancien temps n’ont rien à voir avec ceux que l’on a connu dans notre jeunesse. Avec ce tome, on a enfin pu voir tous les chevaliers d’or et le constat est sans appel: ceux que l’on a connu sont vraiment des couillons. J’avais déjà cette idée depuis avoir vu les chevaliers du Poisson et du Cancer qui avait autrement plus de charisme, tout comme Athéna qui ne chiale plus pour un oui ou pour un non, à l’instar de Saori, mais là, c’est encore plus net.

Le seul qui sauve la baraque pour les anciens est Saga, l’un des personnages les plus intéressants de Saint Seiya. Deptheros, bien que psychologiquement atteint lui aussi, a un côté barbare moins attrayant que la schizophrénie de Saga. On ne le voir que très peu mais on l’imagine mal trahir le Sanctuaire ou devenir un méchant potentiel (en même temps, ce n’est pas le but). Par contre, il semble posséder la même puissance destructrice.

Lost Canvas prend un tournant intéressant puisque Poséidon est à deux doigts de faire son entrée. Le choix peut paraitre étrange mais le scénario amène ce choix comme une sorte de manœuvre politique et non comme une nouvelle raison pour les chevaliers de se faire dérouiller méchamment. Dans une guerre sainte, avoir un dieu comme allié n’est négligeable, reste à savoir quel camp il choisira. Les prochains tomes promettent de grande choses, surtout quand Pandore et Radhamanthe débarquent pour les mêmes raisons.

Lost Canvas continue sur sa très bonne lancée. J’avais très peur de cette nouvelle série Saint Seiya mais si ca continue, elle va largement dépassée son ainée et haut la main. Ma seule critique concerne le dessin qui est parfois un peu fouillis (bon, l’ancien n’était guère mieux, c’est vrai).


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