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Services publics et développement.

Publié le 14 juin 2010 par Marx

Un article de Pierrot déjà publié, il y a un an ! je le mets en ligne car il est criant d'un vécu  et d'une réalité actuelle                             

Je me souviens, à l’école primaire, des leçons de mon instituteur et en particulier en instruction civique. Il expliquait que nous étions un grand pays développé et il prenait l’école en exemple . Dans les pays sous-développés les jeunes n’avaient pas cette chance, ou bien il fallait être riche pour pouvoir en bénéficier. Chez nous, disait-il tout le pays est desservi par le train avec un réseau en étoile et que allions encore progresser en matière de transports avec des ports et des aéroports. De même nous bénéficions tous de la « lumière » et les lignes électriques allaient partout, jusque dans chaque foyer. Dans les pays pauvres et sous développés, les habitants n’avaient pas cette chance et vivaient dans des conditions précaires et souvent misérables. Il citait les PTT, la justice, l’hôpital, les retraites des vieux, la sécurité sociale, l’eau. Tous ces services publics, qui disait-il, détermine le degré d’évolution d’une société et son stade de développement.
                              La plupart des pays ne disposent pas de ces équipements. Ils sont propriété privée et seuls quelques nantis en profitent. Les habitants sont pauvres , il y a des mendiants dans les rues, les gosses sont souvent pieds nus et le système social est celui qui va avec le degré de développement. Seuls les riches ont accès à tout et tout leur appartient. Chez nous, tout appartient à la Nation, à nous tous. Nous payons des impôts, selon notre fortune et nos revenus et les plus pauvres d’entre nous ne gagnent pas suffisamment pour en payer. Dans ces pays ils ne payent pas d’impôts ou très peu, la plupart des gens sont trop pauvres et les riches en sont souvent exemptés. Mais il y a très peu de routes de rail, d’écoles, d’hôpitaux, d’électricité. Les transports se font avec des camions et des ânes  et les riches vont se faire soigner à l’étranger. Ils s’éclairent encore avec des bougies et seuls ceux qui possèdent de la fortune , disposent de l’électricité. Rien n’appartient à la nation, tout est propriété de quelques grands possédants. Alors que la plupart des gens n’ont qu’un lopin de terre à cultiver, insuffisant pour nourrir toute une famille, ils louent leurs bras à la journée pour une bouchée de pain. Pendant ce temps les plus riches possèdent de grandes propriétés et il faut plusieurs heures en voiture pour en faire le tour. Des étendues bien plus grandes que toute notre vallée peuvent appartenir à un seul homme ou à une seule famille, et bien sur ils sont incapables de la travailler eux-mêmes, alors ils font travailler les pauvres pour une misère.
                              Nous en France nous avons aboli les privilèges et chacun peut et devrait pouvoir avoir accès à tout car sachez que vous n’êtes pas des sujets mais des citoyens et que vous avez le droit et le devoir d’apprendre et de savoir. La nation soutient les plus faibles, les plus éloignés et tous ceux qui ont besoin  de notre aide désintéressée. Notre bien commun est inaliénable et il fait de nous un grand pays moderne, sachons le conserver.
                          Mes instituteurs, je ne les ai jamais oubliés. Ils parlaient de République, de liberté d’égalité et de fraternité, de bien commun, de solidarité, de justice. Nous étions tous des Vercingétorix défendant Alésia, bien avant d’être « zorro » , « géronimo » ou « d’Artagnan ».
                        Les sujets se soumettent, les citoyens jamais !


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