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Le e-commerce, l’internationalisation et les langues

Publié le 21 juin 2010 par Tradonline

Le e-commerce, l'internationalisation et les langues

Une rencontre récente avec un des acteurs majeurs de l'e-commerce en France m'amène sur le sujet pointilleux de l'internationalisation d'un site de e-commerce. 

Le processus est souvent classique : un site se développe avec succès dans un premier temps dans un seul pays et acquière une belle notoriété. Les dirigeants souhaitent ensuite le déployer à l’international. 

L’ouverture d’un nouveau site dans un nouveau pays est relativement simple. Mais qu'en est-il lorsque l'on souhaite proposer le même catalogue Produits et capitaliser sur la présence acquise dans le pays d’origine, sur sa communauté d’origine, sur la richesse du contenu développé depuis des années, sur son SEO, etc….

Quelle(s) posture(s) adopter face à la question linguistique, face aux langues ? 

Trois questions se posent en amont : 

  1. Choisir une langue commune (anglais par ex.) pour l'ensemble des sites localisés,
  2. Proposer la langue locale pour les sites locaux (x sites pays, x langues),
  3. Imaginer une solution hybride (en fonction notamment de ce qui suit)

Une quatrième question structurante est la suivante : quelle est la qualité visée/souhaitée/acceptable ?

Les paramètres de la matrice complexe à résoudre sont simples (hum, façon de parler…) :  

1 – Des éléments de contenu

  • l'enveloppe du site (la partie statique)
  • la base de données Produits
  • l'avis des internautes
  • l'avis du e-commerçant
  • ….

2 – Un axe temporel

  • Etat initial (à T=0)
  • Quotidien du site et évolution en continu (à T)

3 – Un axe outils/processus

Avec des questions en filigrane, dans le désordre : Qui va traduire ? Qui va créer les contenus ? Quels contenus retenir pour quelles cibles ? Les coûts associés, la capacité d'investissement, le ROI global et ciblé/segmenté, les coûts de maintenance et d'évolution, etc. 

Ce sont des questions auxquelles nous sommes confrontés en tant que fournisseur de services linguistiques.

Nous avons échangé récemment avec la Fevad (Fédération de la vente à distance) sur ce sujet. Il semblerait qu'aucune commission « langue/traduction/localisation » n'ait été organisée et que les membres de la Fevad n'aient pas fait remonter une telle problématique. Je trouve cela étonnant. La question étant centrale vu les investissements engagés et les questions que nous posent régulièrement les responsables de sites de e-commerce. Mais peut-être que le sujet est trop sensible ou stratégique (comme par exemple la question épineuse de la logistique et des stocks tampons/intermédiaires) et que les acteurs – néanmoins concurrents – ne souhaitent pas mettre de moyens en commun sur cette question, ni partager les bonnes pratiques…

Traducteurs, responsables de Projet Internationalisation, DSI….

Avez-vous été confrontés à cette problématique ou une problématique approchante ?

Comment avez-vous abordé la question ?

Comment avez-vous structuré et piloté le projet ? 

Tous les retours d'expérience sont utiles à tous !


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